Des sources de sécurité européennes ont révélé à la chaine satellitaire libanaise Al-Mayadeen que « l’attaque dirigée par le Hezbollah contre la base de Glilot de l’unité 8200 et la base d’Ain Shemer a été un grand succès ».
Les sources ont affirmé que « les attaques du Hezbollah en réponse à l’assassinat du haut-chef militaire de la Résistance islamique, le martyr Fouad Choukor, ont fait des dizaines de morts et de blessés, assurant qu’il y a eu « 22 morts et 74 blessés ».
Dans un discours le 25 août dernier, le secrétaire général du Hezbollah, sayyed Hassan Nasrallah, a indiqué que « la phase initiale de l’opération de réponse à l’assassinat du chef martyr Fouad Choukor, est le ciblage de la base Gélilot qui abrite l’Unité 8200 et la station centrale des renseignements militaires israéliens, Aman , situés à quelques km de Tel Aviv » .
Sayyed Nasrallah a affirmé que l’opération a été baptisée « Jour d’al-Arbaïn » et qu’il a été décidé de l’exécuter le jour de la commémoration de la Quarantaine de l’Imam Hussein (P), soulignant « qu’un nombre important de drones ont atteint ces deux objectifs, mais l’ennemi pratique la censure sur ses pertes, seuls les jours et les nuits révéleront la vérité sur ce qui s’est passé là-bas ».
Il convient de noter, qu’après la démission du chef du renseignement militaire (Aman), le général de division Aharon Haliva, et celle du général de brigade Yossi Sharel, commandant de l’unité 8200, les médias israéliens ont rapporté que la démission du chef d’état-major israélien Herzi Halevy serait imminente, tandis que la question de son successeur serait en cours d’examen.
La chaîne de télévision Channel 12 a ajouté, qu’après la démission du chef du renseignement militaire (Aman), le général de division Aharon Haliva, « il est devenu clair pour tout le monde que tous les officiers responsables du désastre du 7 octobre retourneront chez eux, à commencer par le chef d’état-major ».
« De nombreux officiers ont déjà fait appel à des avocats en prévision des enquêtes sur la guerre, et il est probable qu’Halifa ait écrit sa lettre de démission au chef d’état-major en suivant les conseils d’un avocat, partant du principe que toutes ses déclarations seraient également présentées à la commission d’enquête lorsqu’elle serait formée », poursuit la chaîne.
Celle-ci a noté que « Haliva est le premier officier d’une série de commandants qui seront contraints de prendre leur retraite dans un avenir proche ».
Parmi eux, « le général de brigade Yossi Sharel, commandant de l’unité 8200, le général de brigade Avi Rosenfeld, commandant de la division de Gaza, le général de division Yaron Finkelman, en charge du commandement sud, le général de division Oded Basiuk, chef de la division des opérations, le général de division Eliezer Toledano, chef de la division de la stratégie, le chef d’état-major, le général de division Herzi Halevy, et le chef du Shin Bet (Service général de sécurité), Ronen Bar ».
Source: Médias