Des responsables américains et israéliens ont afffirmé que l’objectif israélien de libérer les prisonniers israéliens de la bande de Gaza « ne peut être atteint par la force (par la pression militaire) », c’est ce qu’a rapporté, le mercredi 14 août, le journal américain The New York Times.
Le journal a également cité des responsables américains reconnaissant que « la possibilité d’affaiblir le Hamas à Gaza par ‘Israël’ a diminué, après plus de 10 mois de guerre continue, au cours desquels le Hamas et la résistance ont pu reconstruire leur capacités militaires ».
Ces informations ont été publiées au lendemain des négociations sur un cessez-le-feu dans la bande de Gaza prévue ce jeudi dans la capitale qatarienne, Doha.
Il convient de noter qu’un dirigeant de la résistance palestinienne a affirmé à la télévision libanaise Al-Mayadeen que le Hamas « ne participera pas aux réunions de Doha jeudi », soulignant la position du Hamas consistant à rejeter la reprise des négociations sans s’appuyer sur le dernier document présenté le 2 juillet dernier.
Le mouvement avait précédemment publié une déclaration dans laquelle il appelait les médiateurs du Qatar et de l’Égypte à soumettre un plan pour mettre en œuvre ce que le mouvement avait accepté dans ce document, au lieu de s’engager dans de nouvelles négociations.
Mais le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu « a posé de nouvelles conditions qui sapent le cours des négociations », selon le dirigeant du Hamas.
Dans le même contexte, des responsables américains et étrangers ont indiqué que « les nouvelles conditions avancées par le Premier ministre israélien compliquent les négociations de cessez-le-feu », rapporte la chaîne américaine NBC News.
Les exigences de Netanyahu incluent que les forces israéliennes imposent leur contrôle sur les frontières sud de la bande de Gaza, au point de passage de Philadelphie, en plus d’inspecter les Palestiniens déplacés revenant des zones du sud de la bande vers leurs foyers au nord.