Le recours aux dispositifs de brouillage, commencé dès le début de la guerre, s’est accru dans la région d’Eilat, à la frontière jordanienne et à la frontière nord, par crainte des lancements de missiles et de drones de précision par l’Iran, le Hezbollah et d’autres organisations, selon les médias israéliens.
Selon un rapport du site israélien Walla, « la semaine dernière, les applications Waze, Google Maps et Moovit ont été bloquées dans la région centrale, après que l’armée israélienne a intensifié l’utilisation de dispositifs de brouillage sur le système de positionnement global (GPS) dans la région d’Eilat, à la frontière jordanienne et dans la région du Nord frontalière avec le Liban, par crainte de lancement de missiles de précision et de drones par le Hezbollah, l’Iran et d’autres organisations menaçant Israël ».
Même à la fin de la visite de Netanyahu aux États-Unis il y a deux semaines, à la suite d’un dysfonctionnement du GPS, le site Internet Flight Radar 24, qui affiche les données de vol en temps réel des avions de passagers sur une carte, a montré que l’avion ‘Wing of Zion’ utilisé par le Premier ministre israélien a atterri à Beyrouth.
Il a également été rapporté qu’au milieu des craintes d’une réponse iranienne à l’assassinat du chef du Hamas Ismail Haniyeh, les applications Waze, Google Maps et Moovit étaient bloquées dans la région centrale.
L’emplacement affiché dans les applications ne correspond pas à l’emplacement réel des utilisateurs, mais il les montre plutôt comme étant dans la capitale iranienne, Téhéran, ou au Liban.
Depuis le 7 octobre, l’armée israélienne a commencé à initier des perturbations, notamment dans le nord et le sud de l’entité sioniste. Le but de ces interférences semble être de perturber l’activité des avions et des drones utilisant les systèmes de navigation GPS.
L’importance de l’unité de guerre électronique de l’état-major israélien réside dans sa flexibilité pour se déplacer rapidement d’un endroit à un autre, ainsi que dans la rapidité d’activation de ses capacités sur le terrain, mais elle a été confrontée à des défis croissants au cours de la période récente, et ce après son échec à intercepter les drones d’assaut ou d’espionnage du Hezbollah.