Plusieurs compagnies aériennes, dont le premier groupe européen, Lufthansa, ainsi qu’Air France et Transavia, ont annoncé lundi suspendre leurs vols vers Beyrouth en raison des craintes d’une escalade militaire entre « Israël » et le Hezbollah.
Les vols des compagnies appartenant au groupe allemand – Lufthansa, Eurowings et Swiss – vers la capitale libanaise sont « annulés jusqu’au 5 août inclus en raison des développements actuels au Moyen-Orient », a déclaré un porte-parole de l’entreprise à l’AFP.
Lufthansa assure d’habitude, via ces trois compagnies, des liaisons régulières vers l’aéroport de Beyrouth.
De leur côté, Air France et Transavia France ont suspendu les liaisons entre Paris-Charles de Gaulle et Beyrouth pour les journées du 29 et du 30 juillet, « en raison de la situation sécuritaire à destination », selon un porte-parole du groupe Air France-KLM.
« Les clients concernés seront avisés individuellement et des solutions de report ou de remboursement leur seront proposées », a précisé le porte-parole.
Air France « suit en permanence l’évolution de la situation géopolitique des territoires desservis et survolés par ses appareils afin d’assurer le plus haut niveau de sûreté et de sécurité des vols », a-t-il relevé.
La compagnie jordanienne Royal Jordanian et le transporteur turc, SunExpress, ont également annoncé la suspension de leur desserte de Beyrouth jusqu’au 30 juillet inclus.
Un vol de la compagnie grecque Aegean a été annulé dans la nuit de dimanche à lundi, a déclaré lundi à l’AFP une source aéroportuaire grecque.
La compagnie libanaise Middle East Airlines a pour sa part indiqué dans un communiqué avoir reprogrammé un certain nombre de vols dimanche et lundi, invoquant des « raisons techniques liées à la répartition des risques d’assurance ».
Les forces israéliennes et le Hezbollah échangent des tirs transfrontaliers depuis le début de la guerre à Gaza.
De nombreuses compagnies aériennes européennes et américaines avaient suspendu leur desserte d’Israël au début du conflit, avant de la reprendre progressivement.
La MEA avait, elle alors mis à l’abri une dizaine d’avions dans des pays voisins.
Source: Avec AFP