Les médias israéliens ont rapporté dans un reportage que le Hezbollah a introduit de nouveaux moyens de combat dans ses opérations en cours contre les sites israéliens dans le nord de la Palestine occupée.
Le correspondant aux affaires militaires de la chaîne israélienne Kan, Itai Blumenthal, a affirmé : « Le Hezbollah a commencé à utiliser de nouveaux drones de type iranien Shahed 101 pour la première fois depuis le début de la guerre. Ces drones sont très difficiles à détecter et intercepter par l’armée de l’air ».
Blumenthal a ajouté que « ces nouveaux drones sont des drones électriques, contrairement aux drones de type Ababil que le Hezbollah a utilisés jusqu’à présent pendant la guerre et équipés d’un moteur à essence. Ils sont également très silencieux et ne peuvent presque pas être entendus depuis le sol ».
Il a souligné que « la portée de ces drones atteint une portée de vol de 19 km et est capable de transporter des matières explosives pesant 10 kilogrammes « , notant que « ce sont ces drones lancées jeudi par le Hezbollah, qui ont conduit à la mort de un officier de la brigade Alon, tandis que d’autres ont été retrouvés près du kibboutz Capri ».
Un rapport publié par le centre de recherche israélien ALMA, en 2021, a rapporté que « le Hezbollah possède environ 2 000 drones, dont un certain nombre sont des drones avancés qu’il a lui-même fabriqués », et ajoutant que « le parti a lancé des drones avant la guerre de juillet 2006, voire le parti possède d’autres drones tels que Shahed 129, Muhajir et Karrar.
La Résistance islamique au Liban possède un système autonome de capacités militaires, notamment en ce qui concerne l’armée de l’air déclarée, représentée par des drones, car le parti possède des drones de reconnaissance, d’assaut et suicidaire ».
Le secrétaire général du Hezbollah, Sayyed Hassan Nasrallah, a révélé, il y a environ deux ans, que « le parti a commencé à fabriquer des drones il y a des années », soulignant que » la résistance a décidé de renforcer la défense aérienne en place depuis des années ».
Les drones libanais ou iraniens sont devenus une obsession de l’occupation, après qu’ils soient apparus comme une arme efficace dans les opérations de la résistance islamique au Liban contre diverses cibles israéliennes, notamment des sites, des quartiers généraux, des cachettes et du matériel d’espionnage, en plus du déploiement de soldats au plus profond du nord de la Palestine occupée, dans le cadre de son soutien à Gaza et à sa résistance, et en réponse aux attaques israéliennes contre des villages libanais.
La Douzième chaîne israélienne a reconnu plus tôt que « la défense aérienne de l’armée d’occupation israélienne dans le nord de la Palestine occupée n’a pas la capacité à 100 % de faire face aux drones suicides, qui sont lancés à basse altitude ».
Fabian Henze, chercheur à l’Institut international d’études stratégiques, a également reconnu que face au développement des capacités de la résistance en matière de drones et de défense, le Hezbollah « fait face à la domination aérienne traditionnelle d’Israël ».
Source: Médias