Le Mouvement du Jihad islamique en Palestine a condamné les déclarations du ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, appelant à tirer dans les têtes des prisonniers palestiniens incarcérés dans les geôles de l’occupation israélienne.
Le mouvement a indiqué, dans un communiqué publié dimanche, que les déclarations de Ben Gvir constituent une honte sur le front de tous ceux qui traitent avec l’entité sioniste, « de ses sponsors, de ses partisans et de ceux qui gardent le silence sur ses crimes », soulignant qu’elles « reflètent une mentalité criminelle haineuse basée sur l’effusion de sang ».
Le Jihad a rappelé les crimes de Ben Gvir et sa politique envers les prisonniers dans les geôles de l’occupation, les privant de nourriture, d’eau et de médicaments en plus d’une torture systématique à leur encontre.
« Le peuple palestinien affrontera avec toute force et détermination les politiques criminelles de l’occupation », a souligné le Jihad. Et de renchérir : « les forces de résistance n’abandonneront pas les prisonniers palestiniens dans les geôles de l’occupation ».
Auparavant, le journal britannique The Guardian avait publié une enquête sur les violations subies par les prisonniers palestiniens dans les geoles de l’occupation.
« Les prisonniers détenus dans un camp de détention israélien dans le désert du Néguev sont soumis à des abus physiques et mentaux généralisés », indique le rapport, ajoutant : « Au moins un cas d’homme amputé d’un membre a été signalé à la suite de blessures subies des menottes constantes ».
Une enquête menée par le journal américain The New York Times a également révélé qu’Israël a utilisé la base militaire de « Sde Timan comme site pour commettre de graves violations contre des milliers de prisonniers palestiniens de la bande de Gaza, notamment en les soumettant à des coups de matraques et des fusils, des décharges électriques et d’autres pratiques inhumaines.