La Résistance islamique en Irak a revendiqué, le lundi soir 24 juin, une frappe de drones contre une position de l’armée israélienne dans la ville de Haïfa en Palestine occupée.
Elle a réitéré dans un bref communiqué que cette opération était menée en soutien au peuple innocent de la bande de Gaza, et en réponse aux massacres commis par les occupants sionistes contre les Palestiniens, notamment les enfants, les femmes et les personnes âgées.
Le mouvement de résistance irakien s’est également dit engagé à continuer les attaques contre « les sites vitaux de l’ennemi », dans le cadre de la deuxième phase de ses opérations de représailles.
La Résistance islamique en Irak a en outre annoncé dimanche que ses combattants avaient lancé une frappe de drones contre une autre positon de l’armée israélienne sur la côte de la mer Morte.
Force est de constater que les ports en Palestine occupée sont dans la ligne de mire de la Résistance irakienne dans la deuxième phase de ses opérations militaires.
Dans le cadre de la politique de censure des informations liées aux pertes de l’armée israélienne en pleine guerre de Gaza, le régime israélien a empêché la fuite d’informations sur les pertes et les dégâts liés aux récentes opérations de la Résistance irakienne.
Le secrétaire général des Brigades Sayed Al-Shuhada, Abou Alaa al-Walae, a averti que « si le régime israélien mettait à exécution ses menaces de guerre contre le Liban, les combattants irakiens affronteraient le régime israélien à distance nulle ».
La Résistance islamique d’Irak mène des frappes contre les territoires palestiniens occupés depuis le 7 octobre 2023, avec le début de la guerre génocidaire israélienne contre la bande de Gaza.
Jusqu’à présent, les combattants irakiens ont « frappé les bastions de l’ennemi sioniste à une distance de plus de 800 kilomètres », a indiqué al-Walae.
La « barrière géographique sera [toutefois] supprimée si l’entité sioniste commet la folie de mener une guerre contre le Liban », a-t-il ajouté.
Mardi dernier, l’armée israélienne a déclaré avoir approuvé des plans d’attaque contre le Liban.
Le mercredi 19 juin, le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, a envoyé des messages clairs aux dirigeants de l’occupation et à son armée, soulignant que la menace d’étendre la guerre « ne nous fait pas peur ». « L’ennemi et son maître américain savent qu’une guerre contre le Liban aura des répercussions sur toute la région ».
Le chef du Hezbollah a révélé que la Résistance s’est préparée « aux pires jours, et l’ennemi sait ce qui l’attend et reste donc dissuadé ».
Il a déclaré que « l’occupation sait qu’aucun endroit dans l’entité ne restera à l’abri des missiles et des drones de précision de la Résistance, qui ne bombarderont pas leurs cibles au hasard ».
Sayed Nasrallah a renchéri que « l’occupation sait que ce qui l’attend également en Méditerranée est très important, car tous ses navires seront pris pour cible ».