Des ministres israéliens d’extrême droite israéliens ont menacé, le samedi 1er juin, de quitter le gouvernement de Benjamin Netanyahu s’il allait de l’avant avec l’accord sur un cessez-le-feu à Gaza comprenant une libération des otages.
Dans des messages sur X, Itamar Ben Gvir, ministre de la Sécurité nationale, a dit que son parti allait « dissoudre le gouvernement » alors que Bezalel Smotrich, ministre des Finances, a affirmé qu’il « ne prendra pas part à un gouvernement qui acceptera le plan proposé ».
Entre-temps, 120 000 Israéliens ont manifesté boulevard Kaplan à Tel-Aviv samedi soir, appelant comme toutes les semaines au retour des otages en échange des détenus palestiniens et à un changement de gouvernement. Une mobilisation record depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza, le 7 octobre.
Le Forum des familles d’otages et de disparus a déclaré avoir lancé une « opération d’urgence » afin d’obtenir une majorité de votes au sein du gouvernement et de la Knesset en faveur d’un accord proposé pour le retour des otages détenus par le Hamas dans la bande de Gaza.
Rappelons que le Hamas a lancé une offensive surprise et massive, le samedi 7 octobre, contre les colonies de l’enveloppe de Gaza, en riposte aux agressions israéliennes continues contre le peuple palestinien en Cisjordanie occupée et à la profanation de la mosquée Al-Aqsa.
L’opération Déluge d’Al-Aqsa a entrainé la mort de 1163 colons et soldats israéliens et la capture de 200 autres, en vue de les échanger avec les milliers de Palestiniens incarcérés dans les geôles de l’occupation.
Par contre, les autorités d’occupation se sont vengées des civils, en bombardant les quartiers résidentiels, les hôpitaux, les écoles, les mosquées et les églises à Gaza.
Plus de 36000 Palestiniens sont tombés en martyre, dont 75% de femmes et d’enfants, selon le ministère palestinien de la Santé.