Les médias iraniens ont publié une biographie du général de brigade du Corps des gardiens de la révolution islamique Mohammad Reza Zahedi, tombé en martyr ce lundi ainsi que 6 de ses compagnons, dans un raid israélien sur le consulat iranien à Damas.
Né en novembre 1960 à Ispahan, il a rejoint le Corps des Gardiens de la Révolution islamique en 1980 pendant la guerre de 8 ans qui a opposé son pays à l’Irak sous le dictateur déchu Saddam Hussein.
Entre 1983 et 1986, il a dirigé la division Qamar Bani Hashem 44.
Entre 1986 et 1991, il a été le commandant de la quatorzième division de l’Imam Hussein du CGRI.
De 2005 à 2006, il a été le commandant du quartier général de la Brigade Thar Allah qui avait été fondée pendant la guerre par l’ex-commandant de la force al-Qods le général martyr Qassem Soleimani.
Entre 2005 et 2008, il a été désigné commandant des forces terrestres des Gardiens de la Révolution.
Le martyr a aussi été chargé du commandement de l’armée de l’air du CGRI pendant une courte période en 2005.
Entre 2008 et 2016, il a servi dans la force al-Qods.
Par la suite, jusqu’en 2019, il a été officier des opérations des Gardiens de la Révolution.
Puis il est retourné travailler comme fonctionnaire de la Force al-Qods en Syrie et au Liban de 2020 à 2024.
Dans une interview avec la chaine d’information libanaise al-Mayadeen, le chargé des relations arabes et nationalistes du Front populaire pour la libération de la Palestine (FPLP) Abou Ahmad Fouad a assuré que le martyre du général martyr Zahedi est « une grosse perte pour l’axe de la résistance et le peuple palestinien ».
« Le martyr veillait à développer les capacités dans la bande de Gaza et en Cisjordanie occupée en tant que facteur essentiel pour ébranler l’entité sioniste », a-t-il expliqué.
Selon lui, il recrutait toutes les forces en faveur de la résistance.
« Il suivait la coordination avec les parties concernées pour acheminer des armes à Gaza », a-t-il ajouté.
Le FPLP a fait partie des factions de la résistance qui ont condamné l’agression israélienne contre le consulat iranien à Damas assurant que « la politique de liquidations est vouée à l’échec et a toujours constitué un motif et une incitation à l’escalade des frappes douloureuses contre l’occupation ».
Source: Divers