« Le Hezbollah a arrêté, le mercredi 28 février, un groupe armé néerlandais dans la banlieue de Beyrouth » , c’est ce qu’a rapporté, le samedi 2 mars, le quotidien libanais Al-Akhbar.
Le journal libanais décrit les personnes arrêtées comme « un groupe de six individus armés en possession de munitions et d’équipements militaires ».
Le journal cite des sources selon lesquelles « les membres du groupe sont tous néerlandais et qu’ils ont été envoyés au Liban pour simuler l’évacuation de ressortissants néerlandais ».
Le gouvernement néerlandais a affirmé se méfier d’une exacerbation du conflit actuel entre le Hezbollah et le régime israélien, qui a commencé après le déclenchement de la guerre génocidaire israélienne contre la bande de Gaza le 7 octobre.
Selon le journaliste libanais Hassan Illaik, le groupe armé n’a toutefois pas coordonné la prétendue opération de simulation avec l’ambassade des Pays-Bas à Beyrouth.
Il a ajouté : « on dit que les membres du groupe néerlandais avaient commencé leurs opérations à partir de Kaslik, une ville côtière au nord de Beyrouth, au lieu de l’ambassade ou d’un lieu attaché à l’ambassade ».
« L’ambassadeur des Pays-Bas au Liban s’est rapidement rendu au ministère des Affaires étrangères pour faire pression sur l’appareil diplomatique du Pays des Cèdres afin qu’il fasse libérer ces suspects », a noté Illaik.
Et ce, alors que le groupe armé a gravement violé la loi libanaise en créant une « menace importante pour la sécurité », a-t-il ajouté.
Cet incident intervient au moment où l’appareil d’espionnage du régime israélien et nombre des services de renseignements de ses alliés tentent de recueillir des informations qui pourraient potentiellement aider à l’assassinat des membres du Hezbollah et d’autres mouvements de résistance dans la région.
Source: Avec PressTV