Aujourd’hui, mardi, les médias israéliens ont révélé la décision de l’agence de notation Moody’s de réduire la note de crédit de A2 à A3 pour les cinq plus grandes banques « d’ Israël ».
Les médias israéliens ont rapporté que ces banques sont Hapoalim, Leumi , Mizrahi, Discount et International.
Vendredi dernier, Moody’s a officiellement abaissé la note de crédit de l’entité d’occupation, mettant en garde contre une baisse supplémentaire.
L’agence a averti que les risques d’escalade du conflit avec le Hezbollah « restent présents, augmentant la possibilité d’un impact négatif significatif sur l’économie israélienne ».
Commentant cette décision, l’ancien ministre des Finances de l’occupation, Avigdor Lieberman, a déclaré : « Ce n’est pas surprenant, mais plutôt le résultat des mesures populistes du gouvernement ».
Lieberman s’en est pris au gouvernement de Benjamin Netanyahu, le qualifiant de « gouvernement de ruine » estimant « qu’il continue de pousser Israël vers une catastrophe économique, tout comme il l’a conduit à une catastrophe sécuritaire le 7 octobre 2023 ».
À son tour, le chef du gouvernement d’occupation, Benjamin Netanyahu, a déclaré que « la dégradation de la note de crédit est due au fait qu’Israël est en état de guerre », affirmant que « l’économie israélienne se redressera à nouveau au moment où il gagnera la guerre ».
Dans ce contexte, les médias israéliens ont considéré que l’abaissement de la note de crédit « d’Israël » n’était qu’un autre coup léger porté à l’économie israélienne », notant que « les dimensions de l’échec économique ont commencé à devenir claires après l’échec sécuritaire ».
Le correspondant aux affaires économiques du journal israélien Yedioth Ahronoth, Gad Lior, a affirmé « qu’une baisse de la note de crédit pourrait frapper l’économie israélienne comme le tonnerre par temps clair », soulignant que » l’ouverture d’un autre champ de bataille dans le nord abaisserait la note d’un degré supplémentaire ».
Source: Médias