Montrant son vrai visage, l’entité sioniste fait saigner la bande de Gaza la réduisant ainsi que ses habitants en miettes, grâce à la couverture que lui procure le monde occidental.
Les raids israéliens destructeurs et meurtriers se poursuivent sans relâche. Ils ont frappé ce mardi depuis la nuit Deir al-Balah au centre, Khan Younes au sud, Jabalia et son camp à l’est, Rafah au sud où les déplacés palestiniens devraient trouver refuge, voire même Beit Hanoune au nord et que son armée affirme avoir contrôlé entièrement.
C’est dans la ville de Gaza et son quartier chic al-Rimal que le massacre le plus atroce a été réalisé: il est question de 50 martyrs et de 50 disparus dans les décombres.
Sans oublier les hôpitaux qui sont hors-service l’un après l’autre. Les organisations internationales sont horrifiées.
Récent bilan encore toujours provisoire des victimes dans la bande de Gaza selon le ministère de la Santé, 100 martyrs, ce qui porte le bilan depuis le 7 octobre à 19.667 martyrs et celui des blessés à 52.586.
Lors d’une interview avec la télévision israélienne Channel 13, un chroniqueur israélien n’a pas caché sa soif de sang qui n’a pas encore été étanchée. Se disant insatisfait du cours de l’offensive israélienne, Tzevi Yaazaqi a dit qu’il fallait « dès le début tuer 100 mille palestiniens d’un seul coup, puis aller vers un cessez-le-feu pour réclamer la libération otages ».
Chiffre qui illustre les pertes palestiniennes, le journaliste Houssam Salem a recensé 100 membres de sa famille qui ont été tués, 50 qui sont disparus et 16 qui sont blessés.
Dans les détails, les raids israéliens ont principalement bombardé les régions suivantes dans la journée :
- une maison à Deir al-Balah au centre de la bande de Gaza
- une maison à l’ouest de Khan Younes causant la mort de 12 personnes et blessant d’autres. Un drone a ouvert le feu sur une école abritant des déplacés dans cette ville.
- Une série de raids infernaux dans les zones Est de Jabalia et son camp
- Raid aérien contre le siège de l’UNRWA dans la zone industrielle au nord de Gaza.
- deux tours résidentielles dans le quartier al-Rimal dans la ville de Gaza : 50 martyrs, 12 blessés et 50 disparus ont été déplorés. Ce quartier plutôt chic avait dès le début de l’offensive israélienne fait l’objet de raids meurtriers.
- le bâtiment de l’Association al-Salamah à Jabalia al-Balad et 4 carrés résidentiels dans le camp de Jabalia : au moins 16 martyrs et 70 blessés dans ce dernier
- dans la nuit de lundi à mardi contre 3 maisons à Rafah au sud de la bande de Gaza : au moins 30 martyrs dont le journaliste Adel Zaareb (Photo) portant à 97 le nombre des journalistes tués depuis le 7 octobre.
- contre Beit Hanoune au nord de la bande de Gaza alors que l’occupation assure l’avoir entièrement contrôlée
A Rafah (ci-dessous)
Hôpitaux
Selon l’Organisation mondiale de la Santé, l’hôpital Kamal Adwane au nord de la bande de Gaza est hors-service en raison des attaques israéliennes.
L’armée d’occupation israélienne a assiégé un autre hôpital, al-Awdeh au nord de la bande de Gaza, puis l’a transformé en une caserne militaire, a rapporté le ministère de la Santé à Gaza indiquant que 240 personnes y sont assiégées, dont 80 membres de son cadre médical, ainsi que 40 patients et 120 déplacés. Le ministère a indiqué que son son directeur Ahmad Mhanna a été arrêté.
L’armée a aussi attaqué l’hôpital Baptiste al-Ahli qui est le dernier hôpital encore en service au nord de la bande de Gaza.
ONU, OMS, Unicef, horrifiés
L’Organisation mondial de la Santé a déclaré qu’il n’est pas permis que le monde laisse faire ce qu’il se passe à Gaza estimant que « la poursuite de la guerre israélienne est contraire à la conscience et quelque chose d’incroyable ».
Au moins 200 médecins ont été tués depuis le début de la guerre, a déploré l’organisation.
L’Unicef a quant à elle affirmé qu’elle est irritée parce que des enfants qui sont guéris de leur amputation dans les hôpitaux de Gaza sont finalement tués.
Lundi, une jeune adolescente de 14 ans a trouvé la mort dans l’hôpital Nasser à Khan Younes. Elle avait été amputée de ses jambes dans un raid israélien sur sa maison familiale qui a coûté la vie à ses parents.
L’ONU a déclaré que « la bande de Gaza est devenue l’endroit le plus dangereux du monde pour la vie des enfants », faisant remarquer qu’un million d’enfants ont été déplacés de leur maison par la contrainte et leurs familles se sont dispersées en raison de l’offensive israélienne qui perdure depuis 74 jours.
Source: Divers