L’armée d’occupation israélienne a annoncé que des soldats dans la bande de Gaza avaient tué vendredi « trois otages israéliens identifiés par erreur comme une menace ».
« Lors de combats à Choujaiya (nord), l’armée a identifié par erreur trois otages israéliens comme une menace. En conséquence, les soldats ont ouvert le feu dans leur direction et ils ont été tués », a indiqué le porte-parole de l’armée, Daniel Hagari, à la télévision.
Ils se sont « soit échappés ou ont été abandonnés » par leurs geôliers, a-t-il ajouté, promettant une « enquête transparente ». Leurs corps ont été rapatriés en ‘Israël’.
L’armée d’occupation dit qu’ils ont trouvé la mort « dans une zone de combat active » dans laquelle ses soldats livrent « une bataille continue depuis plusieurs jours » face aux combattants du Hamas.
En réaction, les familles des captifs israéliens se sont mobilisés. Selon les médias israéliens, les familles des prisonniers ont commencé à se rassembler devant le ministère de la Guerre à Tel-Aviv pour intensifier les démarches et exiger la fin des combats terrestres à Gaza et la conclusion d’un accord d’échange avec le Hamas.
Ces décès portent à 22 le nombre des captifs dont la mort a été confirmée par l’armée d’occupation sur les quelques 250 colons et soldats enlevés par le Hamas le 7 octobre en vue de les échanger avec les milliers de prisonniers palestiniens incarcérés dans les geôles de l’occupation israélienne.
110 captifs ont été libérés contre plus de 300 mineurs et femmes palestiniennes, et 129 restent captifs sans qu’il soit possible de savoir s’ils sont vivants.
Il y a une semaine, l’armée d’occupation israélienne a reconnu l’échec d’une opération visant à libérer des captifs.
Le Hamas a de son côté affirmé qu’un otage israélien, Sahar Baruch, 25 ans, avait trouvé la mort lors de cette opération, diffusant des images de sa dépouille. Sa famille a confirmé qu’il s’agissait bien de lui.