Un journaliste d’Al-Jazeera est tombé en martyre, le vendredi 15 décembre et un autre blessé suite à une frappe israélienne contre la bande de Gaza.
« C’est le coeur lourd que nous partageons la nouvelle dévastatrice de la perte de notre caméraman dévoué d’Al-Jazeera, Samer Abou Daqa », a écrit sur « X » Mohamed Moawad, un rédacteur en chef de la chaîne de télévision qatarie.
Al-Jazeera avait auparavant indiqué que son chef de bureau à Gaza, Wael Dahdouh, et Abou Daqa, avaient été blessés dans une école de Khan Younès (sud) « à la suite de ce que l’on pense être une attaque de drone israélien ».
Al-Jazeera a précisé que Samer Abou Daqa était grièvement blessé mais est resté pendant des heures sur les lieux de la frappe, auxquels les secours n’ont pas pu accédé.
استشهاد الزميل سامر أبو دقة مصور قناة #الجزيرة إثر غارة إسرائيلية استهدفته مع وائل الدحدوح بمحيط مدرسة فرحانة في #خانيونس #حرب_غزة #فيديو pic.twitter.com/sDB7gALwhd
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وصول جثمان الشهيد الزميل سامر أبو دقة في خانيونس#حرب_غزة #الأخبار pic.twitter.com/eVSW6o4INg
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Wael Dahdouh, dont les membres de famille avaient également été tués suite à une frappe israélienne, a lui été blessé au bras et transféré à l’hôpital Nasser de Khan Younès.
Dans un communiqué, Al-Jazeera a dit tenir « les forces d’occupation israéliennes pleinement responsables de la sécurité de Samer ». « L’équipe de Gaza, en particulier Wael et Samer, ont joué un rôle crucial pour révéler l’ampleur des destructions et des horreurs des atrocités israéliennes. Sans leur dévouement et leur engagement, les horreurs de Gaza ne seraient pas exposés au monde », a affirmé la chaîne.
Un premier bombardement a visé une école de l’agence de l’ONU pour les réfugiés palestiniens (Unrwa) à Khan Younès, que les journalistes venaient couvrir, lorsqu’un deuxième bombardement a eu lieu. Cette seconde frappe a visé « délibérément les journalistes ». Il s’agit d’une « tentative d’intimidation des journalistes pour qu’ils ne documentent pas les massacres (israéliens) commis dans la bande de Gaza », a réagi le Hamas au pouvoir à Gaza.
L’épouse de Wael Dahdouh et deux de ses enfants étaient tombés en martyre suite à une frappe israélienne le 25 octobre à Gaza.
Plus de 60 journalistes et employés de médias sont tombés en martyre depuis le début de la guerre israélienne contre Gaza le 7 octobre, selon le Comité pour la protection des journalistes (CPJ).
Par ailleurs à l’Est d’AlQuds occupée, un journaliste palestinien de l’agence de presse turque Anadolu a également été blessé lors de violences policières israéliennes, en marge de la prière du vendredi près de la mosquée al-Aqsa.
Un nouveau bilan de 18.800 martyrs
Entre-temps, le ministère palestinien de la Santé a annoncé vendredi que les agressions israéliennes contre la bande de Gaza avaient fait 18.800 martyrs depuis le début de la guerre le 7 octobre.
Les Palestiniens tombés en martyre, sont à 75% des enfants (8.000) et des femmes (6.200), a précisé dans un communiqué le bureau gouvernemental à Gaza, qui estime à 7.500 le nombre des disparus au 70e jour de la guerre.