Le gouverneur de la Banque d’Israël, Amir Yaron, a déclaré le lundi 27 novembre que la guerre en cours dans la Bande de Gaza et les tensions à la frontière avec le Liban pourraient coûter 10% du produit intérieur brut de l’entité sioniste.
C’est ce qui ressort d’un communiqué publié suite à la réunion du comité de la politique monétaire de la Banque d’Israël, dans lequel l’institution a annoncé que les taux d’intérêt resteraient inchangés à 4,75%.
« La guerre en cours dans la Bande de Gaza devrait coûter environ 10% du produit intérieur brut d’Israël y compris les dépenses directes liées aux opérations militaires et aux efforts de reconstruction », a indiqué Amir Yaron, cité par l’agence Anadolu.
Les estimations du gouverneur de la Banque d’Israël sont cohérentes avec les estimations publiées plus tôt ce mois-ci par le Conseil économique national israélien (gouvernemental), qui indiquaient que le coût de la guerre pourrait atteindre 200 milliards de shekels soit l’équivalent de 54 milliards de dollars.
Cela représente 10% du produit intérieur brut israélien, soit environ 50 milliards de dollars, selon les chiffres du PIB pour 2022, qui s’élève à environ 500 milliards de dollars.
La semaine dernière, une étude publiée par une société israélienne a révélé que les pertes israéliennes dues à la guerre contre Gaza pourraient atteindre 48 milliards de dollars au cours de l’année en cours et de l’année prochaine.
Le rapport publié jeudi par Leader Capital Markets indique qu’ ‘Israël’ supportera probablement les deux tiers du coût total, tandis que les États-Unis paieront le reste sous forme d’aide militaire.
Le mois dernier, le ministère israélien des Finances a estimé que la guerre coûtait à l’économie 270 millions de dollars par jour, notant que la fin de la guerre ne signifie pas que les pertes cesseront.
Le 7 octobre dernier, le mouvement Hamas a lancé une opération surprise, Déluge d’Al-Aqsa, contre les colonies entourant la Bande de Gaza, en riposte aux agressions israéliennes continues contre les Palestiniens et la mosquée d’Al-Aqsa.
Depuis lors, ‘Israël’ mène une guerre dévastatrice contre la Bande de Gaza coutant la vie à plus de 20 000 Palestiniens, pour la plupart des enfants et des femmes, selon des sources officielles palestiniennes et onusiennes.