L’intensité des raids israéliens meurtriers sur Gaza commencent à intéresser les médias occidentaux.
Le quotidien New York Times américain estime que les frappes israéliennes sur Gaza sont les plus intensives de ce siècle, et ont dépassé en intensité les frappes menées par la coalition militaire dirigée par les États-Unis sur Mossoul en 2017 en un mois.
Citant les estimations de l’organisation Airwars, qui archive les frappes aériennes dans les conflits, le quotidien rapporte que la coalition avait en mars 2017 tiré près de 5 000 obus sur Mossoul, soit 2 000 obus de moins que ce qu’Israël a tiré en moins de trois semaines sur Gaza.
« La guerre israélienne contre Gaza dépasse certainement l’intensité de tous les conflits que nous avons suivis depuis 2014 », année de création du groupe, a déclaré Emily Tripp, directrice de l’organisation.
Il y a quelques jours, un conseiller militaire de l’armée néerlandaise, Mark Jarlasko a confié pour le quotidien américain Washington Post qu’en moins d’une semaine, Israël a largué sur Gaza autant de bombes que celles larguées par les États-Unis en Afghanistan en un an, sachant que la bande de Gaza est une zone beaucoup plus petite et plus densément peuplée.
Citant des archives militaires américaines, le conseiller militaire a précisé que « le plus grand nombre de bombes et de munitions larguées en un an pendant la guerre en Afghanistan s’élevait à environ 7 423 bombes. Quant à la guerre en Libye, l’OTAN a rapporté que plus de 7.600 bombes et des missiles ont été largués depuis des avions.
Mais l’armée de l’air israélienne, selon Garlasco, a admis avoir largué 6.000 bombes sur Gaza en une semaine, soulignant que « c’est un nombre très important en 6 jours ».
L’occupation israélienne poursuit son agression contre la bande de Gaza, pour le 20e jour consécutif, ciblant les quartiers résidentiels. Le nombre de martyrs dans la bande a dépassé les 7 000 et celui des blessés et des disparus se chiffre en plus de 14 mille, selon le bureau d’information du gouvernement à Gaza.
Source: Médias