Dans un reportage depuis le terrain en compagnie de la 24e brigade ukrainienne, la chaine de télévision britannique BBC a annoncé que la contre-offensive ukrainienne touchait à sa fin.
La BBC a débuté ce reportage en évoquant la fin de la contre-offensive ukrainienne et le fait que les soldats ukrainiens se préparaient à une longue guerre.
Le rapport souligne que l’attaque ukrainienne qui a débuté en juin 2023 « touche à sa fin sans parvenir aux avancées espérées par l’Ukraine et ses alliés ».
Le 26 septembre, une source sur le terrain a rapporté à l’agence russe TASS qu’environ 10 000 soldats ukrainiens se sont rendus à l’armée russe depuis l’été.
Cela arrive à un moment où les opérations militaires en Ukraine dans le cadre de la contre-attaque sont à la traîne pour remporter la victoire dont Kiev a besoin pour démontrer l’efficacité de l’aide occidentale et sa capacité à inverser la tendance.
De nombreux occidentaux avaient déjà prédit l’impossibilité du succès de la contre-attaque, et ce après l’apparition de la solidité des lignes de défense russes, en particulier dans le sud, où se concentraient les combats, ce qui a provoqué un sentiment général de frustration, non seulement parmi les Occidentaux, mais aussi parmi les Ukrainiens eux-mêmes.
Au début du mois, le président ukrainien Volodymyr Zelensky a limogé son ministre de la Défense, Alexeï Reznikov, appelant à une « nouvelle approche au sein du ministère », un an et demi après l’opération militaire russe en Ukraine.
Ce licenciement est intervenu après l’échec de la contre-attaque ukrainienne, qui a entraîné la perte de nombreuses forces ukrainiennes en nombre et en équipement sur plusieurs axes, notamment Donetsk, Zaporojye et Artyomovsk.
Il est à noter qu’au début du mois d’août dernier, le journal britannique « The Guardian » a rapporté que le commandant de l’armée ukrainienne, Valery Zalughny, et d’autres officiers militaires savaient que Kiev n’avait pas les ressources nécessaires pour lancer une contre-offensive, mais elle a été lancée en raison des «signes d’inconfort au sein des donateurs occidentaux».