Le Hezbollah a condamné les sanctions imposées vendredi par l’administration américaine contre des médias iraniens et un certain nombre de leurs responsables et employés, assurant qu’elles illustrent la duplicité de sa politique.
Dans un communiqué publié samedi 16 septembre, le bureau des Relations médiatiques du Hezbollah a affirmé que « l’administration américaine et ses partisans dans le monde vantent faussement et mensongèrement la liberté d’expression, de pensée et de croyance tant qu’elle est conforme à ses intérêts, politiques et croyances alors qu’elle pratique en fait l’étranglement de la liberté d’expression pour tous ceux qui s’y opposent usant de divers moyens, en particulier les sanctions qui révèlent l’hypocrisie de leur politique et leurs affirmations mensongères sur la liberté, l’égalité et de chances équitables ».
« Le véritable sens des sanctions contre les intellectuels, les auteurs, les professionnels des médias et les institutions médiatiques du monde entier est un aveu d’échec de la confrontation intellectuelle » a ajouté le communiqué selon lequel elles illustrent aussi « l’incapacité de persuader le monde du modèle culturel occidental basé sur la domination et la suprématie ».
Et le texte de conclure : le Hezbollah exprime sa “pleine solidarité avec toutes les institutions et les personnes touchées par des sanctions injustes, se tient à leurs côtés et accorde son plein soutien à leur rôle constructif dans les médias pour faire face à l’agression et à l’occupation et soutenir les mouvements de résistance et de libération et le droit des peuples, en particulier les peuples de notre région à la liberté et à l’indépendance”.
Les sanctions ont été décrétées en coordination entre les États-Unis, le Royaume-Uni, le Canada et l’Australie pour marquer l’anniversaire de la mort de la jeune kurde iranienne Mahsa Amini, décédée l’an dernier des suites d’un malaise lors de son arrestation. Elles visent 25 Iraniens, trois médias et une « entreprise iranienne de recherche sur internet ».
Les médias visés sont Press TV, Tasnim News Agency et Fars News Agency.
La plupart des personnes sanctionnées sont des « membres clés » des forces de sécurité iraniennes et des puissants Gardiens de la Révolution, selon le Trésor américain.
Source: Divers