L’Iran est capable de produire des dérivés de l’eau lourde, une réalisation de pointe qui signifie que le pays fait désormais partie de très rares pays à avoir réalisé cette percée, a affirmé le plus haut responsable nucléaire iranien.
S’exprimant sur les récents progrès de technologies nucléaires lors d’une interview mardi 8 août, Mohammad Eslami, chef de l’Organisation de l’énergie atomique d’Iran (AEOI), a déclaré que le pays était prêt à exporter des produits dérivés de l’eau lourde.
Eslami a ajouté que l’Iran cherchait à atteindre une « combinaison de laser et de biotechnologie » pour fabriquer des « médicaments deutérés ».
Se référant aux expériences de laboratoire en cours, Eslami a déclaré qu’il existait des perspectives prometteuses pour la production de masse de la technologie.
Les dérivés de l’eau lourde peuvent être utilisés dans le diagnostic et le traitement du cancer au lieu des méthodes à haut risque et de la chimiothérapie actuelle.
Malgré les menaces et sanctions imposées par l’Occident, l’Iran a fait des progrès remarquables dans son industrie nucléaire utilisée à des fins pacifiques, comme le prouve la signature de l’accord connu sous le nom de Plan d’action global conjoint (PGAC) avec les puissances mondiales à savoir, les États-Unis, l’Allemagne, la France, la Grande-Bretagne, la Russie et la Chine. Or, le retrait unilatéral de Washington de l’accord en mai 2018 et la réimposition ultérieure de sanctions contre Téhéran ont laissé l’avenir de l’accord dans les limbes.
Les négociations entre les parties à l’accord ont débuté à Vienne en avril 2021, avec l’intention de ramener les États-Unis dans l’accord et de mettre fin à leur campagne de « pression maximale » contre l’Iran. Les discussions sont cependant au point mort depuis août 2022 en raison de l’insistance de Washington à ne pas lever toutes les sanctions et du refus d’offrir à Téhéran les garanties nécessaires qu’il ne sortira plus de l’accord.
Source: Avec PressTV