Le ministère russe des Affaires étrangères a qualifié samedi de « crime odieux » prémédité la mort dans un bombardement ukrainien d’un journaliste russe, jugeant l’Occident « responsable » aux côtés de Kiev et promettant « une réponse » aux responsables de cette attaque.
« Tout indique que l’attaque contre le groupe de journalistes n’a pas été menée par hasard », a affirmé la diplomatie russe dans un communiqué. « Nous ne nous faisons pas d’illusions sur le fait que les organisations internationales compétentes préfèreront, comme auparavant dans de tels cas, fermer les yeux sur ce crime odieux », a-t-elle ajouté, selon l’AFP.
D’après l’agence russe Sputnik, Rostislav Jouravliov, le journaliste militaire qui faisait partie de son équipe est mort lors d’un pilonnage ukrainien dans la zone de l’opération spéciale. Le photojournaliste de Sputnik Konstantin Mikhaltchevsky a aussi été blessé.
Le pilonnage a eu lieu près du village de Piatikhatki (région de Dniepropetrovsk), où un groupe de journalistes a essuyé des tirs. Selon des données préliminaires, un journaliste du journal Izvestia a également été blessé.
Selon les rapports du ministère russe de la Défense, le 22 juillet, vers midi, les forces armées ukrainiennes ont pilonné un groupe de journalistes des agences Sputnik et Izvestia qui préparaient des documents sur les attaques d’artillerie des forces armées ukrainiennes avec des armes à sous-munitions contre des localités de la région de Zaporojié.
À la suite d’une attaque des forces armées ukrainiennes avec des armes à sous-munitions, quatre journalistes ont reçu des blessures de différents degrés. Ils ont été rapidement évacués vers des installations médicales de terrain, où ils reçoivent des soins médicaux qualifiés.
Rostislav Jouravliov a été mortellement blessé par un fragment d’une arme à sous-munitions. Le correspondant de Sputnik est décédé des suites de ses blessures lors de l’évacuation. Les autres journalistes blessés sont dans un état stable.
Source: Agences