Le ministre iranien de la Défense, le général de brigade Mohammad Reza Ashtiani, a affirmé : « La République islamique est dans une phase de pouvoir que personne ne peut menacer. Nous avons dépassé cette phase et nous avons un rôle régional et international à jouer » selon l’agence iranienne Tasnim .
Le général de brigade Ashtiani, dans une déclaration en marge de la réunion du gouvernement, s’est référé aux propos du chef d’état-major général des forces armées iraniennes, le général de division Bagheri, qui a évoqué la force de dissuasion de l’Iran , soulignant que « la République islamique d’Iran a dépassé le stade de la soumission aux menaces des ennemis, et a adopté des mesures afin de renforcer sa capacité et sa force de dissuasion, sans compter son rôle régional et international efficace, qu’elle poursuit sachant qu’elle connait un état de progrès et de développement continus ».
Les propos d’Ashtiani portent une réponse aux propos de Sabrina Singh, la porte-parole adjointe du Pentagone, qui a annoncé lundi dernier que le secrétaire américain à la Défense, Lloyd Austin, avait ordonné le déploiement d’un destroyer lance-missiles et de combattants supplémentaires au Moyen-Orient, en réponse aux troublants événements liés aux actions de la marine iranienne dans le détroit d’Ormuz.
« En réponse à plusieurs développements inquiétants récemment dans le détroit d’Ormuz, le secrétaire à la Défense a ordonné le déploiement du porte-avions USS Thomas Hopner et des chasseurs F-16 et F-35 », avait déclaré Singh.
Concernant la production d’hélicoptères locaux, en coopération avec des institutions de recherche, le général de brigade Ashtiani a déclaré que « le ministère de la Défense dans ses différentes branches cherche à acquérir de nouvelles armes et à développer de nouvelles,notamment dans les domaines de la navigation aérienne, des drones, des hélicoptères , et de combat au sol, compte tenu de la mission de soutien des armées ».
Ashtiani a affirmé que « le ministère de la Défense, l’armée et l’état-major travaillent à l’achèvement de la construction du destroyer Damavand, qui sera lancé prochainement ».
Ashtiani a estimé que « les pays d’Amérique latine revêtent une importance particulière, car ils font partie de l’axe de la résistance contre l’hégémonie et l’unilatéralisme américains », soulignant que « l’Iran tente de soutenir les pays de l’axe de la résistance, en particulier les pays d’Amérique latine, de diverses manières ».
Faisant référence à la présence iranienne au niveau régional et international, le général de brigade Ashtiani a expliqué que « les pays libres et indépendants ont un grand désir d’établir des relations solides et constructives avec l’Iran ».
Le général de brigade Ashtiani a souligné l’importance de la coopération irano-bolivienne pour renforcer et accroître cette coopération, pour faire face aux politiques d’hégémonie occidentale, soulignant que « la Bolivie est un pays indépendant, essayant de se développer en termes de technologie, de science et d’affaires industrielles » , annonçant « la volonté de l’Iran de fournir une assistance et d’échanger des expériences avec ce pays ».
Ashtiani a évoqué le rôle important joué par les drones dans les domaines de la défense, de la reconnaissance, de l’agriculture, des services et des affaires industrielles, et a souligné que « l’Iran dispose d’une puissance de premier plan dans ce domaine dans le monde’, soulignant que « tous les pays cherchent à utiliser des drones pour améliorer leurs capacités de défense ».
Il convient de noter que « le secteur de l’aviation iranien et l’industrie des drones continuent de se développer et de prospérer », et que « les sanctions occidentales n’ont pas été en mesure d’empêcher l’Iran de devenir un acteur de premier plan sur le marché des drones militaires ».
L’Iran fabrique et exploite des drones militaires depuis le milieu des années 1980, et le complexe de drones militaires très avancé de l’Iran, avec plus de 33 modèles, est l’un des piliers de la stratégie de sécurité de l’Iran, complétant la technologie des missiles et la guerre électronique.
Source: Médias