Selon les médias israéliens la police israélienne « souffre d’une grave crise, après la démission de 11 officiers supérieurs sur 19, depuis que Jacob (Yaakov) Shabtai a pris le commandement de la police », alors que la criminalité gangrène la société palestinienne dans les territoires occupés 1948.
« Deux ans et 22 semaines après l’entrée en fonction de Shabtai en janvier 2021, 11 des 19 hauts responsables de la police ont pris leur retraite les uns après les autres », a écrit le Yediot Ahronoth, le mardi 13 juin, notant « qu’au moins 6 d’entre eux ont pris leur retraite en raison de relations ambiguës avec le chef de la police ou pour leur critique de son comportement ».
Selon le journal, le dernier clou a été enfoncé la semaine dernière, lorsque le général de division Nathan Bonza, chef du département de lutte contre la criminalité dans la société arabe (palestinienne) dans les territoires occupés en 1948, a annoncé sa retraite, alors que les récents chiffres rendaient compte de plus de 100 meurtres dans cette société depuis le début de l’année, notant que « cette brigade devrait être fermée », selon le journal.
Les milieux palestiniens accusent cette brigade chargée d’endiguer la criminalité dans leurs milieux de la laisser sévir avec préméditation.
Le Yediot Ahronoth estime que « personne ne semble s’intéresser au grave problème qui affecte l’activité de toute l’organisation (la police), puisque le Comité de sécurité nationale, dirigé par le député Zvika Fogel, n’a pas encore traité la question des retraites dans les rangs de la police, ce qui a entraîné une pénurie importante du nombre des travailleurs dans l’organisation.
Auparavant, des médias israéliens avaient rapporté que des inspecteurs généraux et d’anciens colonels avaient , dans une lettre sans précédent contre Itmar Ben Gvir, adressée au Premier ministre du gouvernement israélien, Benjamin Netanyahu, jugé que le ministre extrémiste « est une menace pour la sécurité de l’État, et qu’il doit être renvoyé de son poste immédiatement. »
Selon le correspondant du Yediot Ahronoth pour les affaires municipales, de la police et du Shin Bet, Alon Hakmon, « ces responsables israéliens ont mis en garde dans leur lettre de l’effondrement attendu de la police israélienne ».
De même, l’ancien chef de la police d’occupation, Shlomo Ahronsky, a annoncé que la police israélienne était en plein effondrement, appelant Netanyahu à limoger Ben Gvir, avant que la situation ne s’aggrave.
Le mardi 6 juin, Shabtai avait mis en garde contre la détérioration de la situation des effectifs au sein de la police, qualifiant la situation de « catastrophique », et craignant qu’elle ne soit en mesure de contenir un « incident multifrontal ».
Source: Divers