L’ancien secrétaire d’État américain et conseiller à la sécurité nationale Henry Kissinger a déclaré que la guerre russo-ukrainienne s’approche d’un tournant, assurant que « les négociations auront lieu d’ici la fin de l’année grâce aux récents efforts de la Chine ».
Dans une interview accordée à CBS News, Kissinger a prédit: « Maintenant que la Chine a entamé des négociations, je pense qu’elle atteindra son apogée d’ici la fin de l’année »
Selon lui « les discussions qui suivront porteront sur les processus de négociation et même sur les négociations proprement dites ».
Plusieurs cycles de pourparlers de paix ont eu lieu depuis l’éclatement des hostilités entre l’Ukraine et la Russie mais aucune des parties ne semblait disposée à revenir à la table des négociations.
Les ministres des affaires étrangères des deux pays se sont également rencontrés le mois de mars dernier en Turquie sans parvenir à des résultats substantiels. Depuis l’échec des négociations, les deux parties ont échangé des accusations d’avoir causé cette impasse.
Selon le magazine américain News Week, Pékin « tente de relancer les pourparlers entre Kiev et Moscou avec une feuille de position en 12 points qui a été publiée à l’occasion du premier anniversaire de la guerre, accompagnée d’un appel au cessez-le-feu ».
Le magazine a indiqué que ce plan chinois laisserait les forces russes sur le territoire qu’elles ont saisi en Ukraine et mettrait fin à toute sanction non approuvée par le Conseil de sécurité des Nations unies.
Dans une déclaration coïncidant avec le premier anniversaire du début de l’opération spéciale russe en Ukraine en février 2022, le ministère chinois des Affaires étrangères a estimé qu’« il est nécessaire de qu’il y ait un cessez-le-feu et d’arrêter les opérations militaires », appelant «toutes les parties à rester rationnelles, à garder leur retenue et à éviter une nouvelle aggravation de la crise ukrainienne ».
Plus tard, le président russe Vladimir Poutine a assuré à son homologue chinois, Xi Jinping, lors de la visite de ce dernier à Moscou, l’ouverture de la Russie au processus de négociation concernant l’Ukraine, louant la position équilibrée de Pékin sur cette question.
Source: Médias