Une position de l’armée syrienne dans le sud syrien a fait l’objet d’un bombardement israélien ce lundi avril.
Selon des sources syriennes, 12 obus de chars se sont abattus sur le site Qars al-Nafl situé à l’ouest de la localité Hadar dans la province nord de Quneitra, près de la partie du Golan syrien occupée et annexée par « Israël ».
Il n’y a pas eu de victimes ni de blessés.
Selon des médias israéliens, « Israël » a attaqué une installation militaire dans cette zone.
L’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH) a fait part d’une attaque « contre les positions d’un groupe pro-iranien ».
Les « forces terrestres israéliennes » ont bombardé une position près de la ville de Qouneïtra, où se trouvaient des combattants de la « Résistance syrienne pour la Libération du Golan », un groupe affilié au mouvement libanais Hezbollah et soutenu par l’Iran.
L’ONG non plus n’a fait mention d’aucune victime lors de ces frappes.
C’est la deuxième attaque du genre en ce mois-ci. Le 18 avril, l’armée israélienne avait bombardé la même zone, sans faire de victime. Conquise en 1967 après la guerre des Six Jours ayant opposé l’entité sioniste à ses voisins arabes, cette région de 1.200 km², limitrophe du Liban, est une zone stratégique patrouillée par des soldats israéliens.
Son annexion par Israël n’a jamais été reconnue par la communauté internationale.
Depuis le début du conflit syrien en 2011, « Israël » a lancé des centaines de frappes aériennes contre la Syrie en guerre, arguant viser principalement les forces soutenues par l’Iran et le Hezbollah.
L’armée syrienne a repris le contrôle de la partie sud de Qouneïtra en 2018, cinq ans après sa prise par les rebelles.
Source: Divers