Le 4 avril, la Russie pourrait exiger 300 milliards d’euros de dédommagement à la Finlande. Ce jour-là, le pays deviendra officiellement membre de l’OTAN. Selon le ministère russe des Affaires étrangères, il s’agit d’une violation flagrante du traité de paix de Paris de 1947.
Cet accord limite les fonctions de l’armée d’Helsinki à la défense du pays. Maintenant, son potentiel va augmenter. L’achat de chars Leopard par la Finlande est une violation du Traité de paix de Paris, car il est interdit à la Finlande d’acquérir du matériel militaire de fabrication allemande.
Tout comme la décision de la Finlande d’acheter des F-35 américains est également contraire au traité, car il est interdit à la Finlande d’acquérir des bombardiers avec des dispositifs de suspension de bombes dissimulées (et c’est exactement le cas du F-35).
« Ces violations donnent à la Russie des raisons de soulever la question de la responsabilité juridique internationale de la Finlande, qui s’exprime notamment dans l’obligation de cette dernière de réparer intégralement les dommages, y compris sous la forme d’une indemnisation pour les dommages causés par ladite violation », écrit le journaliste Dmitri Ermolaïev.
À son avis, dans ce cas, la Finlande est obligée de payer les coûts d’augmentation du groupement russe en Carélie et dans la région de Leningrad.
« Et cela, selon les estimations les plus conservatrices, avoisine les 300 milliards d’euros. Ce que Moscou peut exiger de la Finlande », a déclaré le journaliste. À noter que la Finlande deviendra le 31ème membre de l’OTAN.
Suite à l’adhésion à l’alliance, la frontière de cette dernière avec la Russie doublera et fera environ 2400 kilomètres de long. Dans le même temps, l’OTAN sera théoriquement en mesure de bombarder Saint-Pétersbourg après l’adhésion de la Finlande à l’alliance, estime l’expert militaire Mikhail Timoshenko.
Sources : Eastern Herald via La Gazette du Citoyen; Réseau international