La Corée du Nord a affirmé, ce vendredi 17 mars, que le projectile qu’elle a lancé en direction de la mer du Japon la veille était un missile balistique intercontinental (ICBM), a indiqué l’agence d’Etat KCNA, confirmant des déclarations de l’armée sud-coréenne.
Le missile, appelé Hwasong-17, a été tiré en réaction aux exercices militaires conjoints actuellement menés par les Etats-Unis et la Corée du Sud, qualifiés de « provocateurs et agressifs » par l’agence officielle de Pyongyang.
Le tir de jeudi était le troisième de la Corée du Nord depuis dimanche. Il est intervenu quelques heures avant une visite à Tokyo du président sud-coréen Yoon Suk Yeol.
Cet essai de missile « est l’occasion de donner un avertissement plus fort aux ennemis qui cherchent à faire monter la tension dans la péninsule coréenne », a avancé KCNA, cité par l’AFP.
Le missile a parcouru environ 1.000 km et atteint une altitude maximale de 6.000 km « avant d’atterrir avec précision sur la zone prédéfinie dans les eaux libres au large de la mer de l’Est », le nom coréen de la mer du Japon, selon KCNA.
Baptisés « Freedom Shield », les exercices militaires américano-sud-coréens ont débuté lundi et doivent durer dix jours.
La Corée du Nord considère ces exercices comme des répétitions en vue d’une invasion de son territoire ou un renversement de son régime.