Au lendemain du discours du numéro un du Hezbollah Sayed Hassan Nasrallah, dans lequel il a annoncé le soutien à la candidature de l’ex-ministre et député Sleiman Frangiyeh à la présidence de la République, son adjoint, cheikh Naim Qassem, a lancé un appel au dialogue aux différents partis libanais et composantes politiques pour se mettre d’accord sur cette question.
En réponse à « ceux qui nous disent comment pouvoir dialoguer avec vous lorsque vous proposez Sleiman Franjieh comme candidat que vous soutenez », cheikh Qassem a répondu: « proposez vos candidats et que chacun propose le sien pour en discuter entre nous et en conclure les préférences ».
Le Liban traverse une période de vacance présidentielle depuis octobre 2022, date de la fin du mandat de Michel Aoun. Depuis, les onze sessions parlementaires réunies à cette fin ont échoué d’en élire un. Durant ces rencontres, les députés du Hezbollah s’étaient contentés de mettre dans les urnes une feuille blanche pendant que ses dirigeants insistaient sur la nécessité de se mettre d’accord sur un candidat.
La candidature le chef du courant Marada est surtout rejetée par l’allié du Hezbollah le Courant patriotique libre qui s’attache à la candidature de Gebran Bassil.
« Pourquoi avez-vous peur de la discussion et du dialogue ? Certains d’entre eux disent être prêts pour le dialogue, mais exigent que nous supprimions ce nom. Ceci n’est plus un dialogue mais une condition », a poursuivi cheikh Qassem.
Et de poser la question suivante : « Avez-vous le droit de nous dire que vous ne l’acceptez pas parce qu’il fait partie du projet de le résistance, de le libération, de l’honneur, de la libération de la terre et du grand statut que le Liban a atteint. Voulez-vous que nous acceptions votre candidat qui veut nuire à la résistance, priver le Liban de sa dignité et son honneur et le lier à la voie américano-israélienne ? Voudriez-vous que nous vous regardions pendant que vous détruisez le pays ? ».
Et le numéro deux du Hezbollah de conclure : « malgré tout, nous vous disons de proposer le nom du candidat que vous voulez, quel qu’il soit, soumettez-le à la discussion. Nous sommes entièrement disposés à la discussion. Mais le fait de poser des conditions préalables pour obtenir les résultats qui découlent de ce choix ne s’appelle en aucun cas un dialogue ».
Source: Divers