Le ministère russe de la Défense a déclaré dimanche que « le régime de Kiev s’apprête à mener une « provocation à grande échelle » pour accuser la Russie de « violation flagrante » des obligations de l’accord sur la sûreté nucléaire, avant le début de la 11e session de l’Assemblée générale des Nations Unies ».
La défense russe a révélé, dans un communiqué, que « pour mettre en œuvre la provocation, plusieurs conteneurs contenant des matières radioactives ont été envoyés du territoire d’un pays européen vers l’Ukraine, en contournant le contrôle douanier, et seront utilisés pour contaminer une zone locale à partir de l’un des installations radioactives dangereuses contrôlées par le régime de Kiev. »
À son tour, Konstantin Gavrilov, le chef de la délégation russe aux pourparlers de Vienne sur la sécurité militaire et le contrôle des armements, a déclaré que « Moscou considérera la livraison de bombes à l’uranium fabriquées en Occident à Kiev comme une utilisation de bombes nucléaires sales ».
Auparavant, Moscou avait annoncé que l’utilisation par Kiev de bombes à l’uranium provenant de chars Leopard 2 serait considérée comme une utilisation de bombes nucléaires sales.
Le journal américain The Intercept a publié un rapport intitulé « La Maison Blanche refuse de confirmer si l’Ukraine recevra des munitions mortelles à l’uranium appauvri ».
Le rapport indique que « les conséquences à court terme pourraient être tentantes en termes de capacité élevée à pénétrer les blindés russes et les chars modernes équipés de blindages avancés, mais les conséquences à long terme sont dangereuses pour la vie humaine ».
Source: Médias