L’Institut national des sciences et technologies de Chung-shan, financé par le gouvernement taïwanais, a effectué un tir d’essai d’un missile de croisière d’une portée de 1.200 kilomètres, pouvant donc atteindre des villes de l’est de la Chine, affirme le journal chinois South China Morning Post.
« Le missile sol-sol est une version à portée étendue du [missile de croisière] Hsiung Feng IIE capable d’atteindre des cibles jusqu’à 1.200 kilomètres (746 miles), et peut donc frapper les grandes villes comme Qingdao, sur la côte Est de la Chine, ou Wuhan, dans le centre du pays », indique l’article.
Selon un observateur militaire cité par le journal local Liberty Times, il s’agirait très probablement du Hsiung Feng nouvellement développé.
Pourtant, l’Institut national des sciences et technologies de Chung-shan s’était abstenu de tout commentaire concerné le missile testé.
Des tensions qui persistent
La situation autour de Taïwan s’est aggravée en août 2022, après une visite à Taïpei de Nancy Pelosi, à l’époque présidente de la Chambre des représentants du Congrès des États-Unis.
Pékin, qui considère l’île comme faisant partie de son territoire, a condamné cette visite, y voyant un soutien de Washington au séparatisme taïwanais.
Les autorités chinoises ont répondu à cette visite par des manœuvres d’envergure. Fin janvier, les Forces armées taïwanaises ont de nouveau détecté des avions et navires de l’Armée populaire de libération (APL) chinoise s’approchant de l’île.
Les relations officielles entre le gouvernement central chinois et Taïwan se sont rompues en 1949, après que les forces du Kuomintang de Tchang Kaï-chek, vaincues à l’issue de la guerre civile contre le Parti communiste, se sont concentrées sur l’île.
Les contacts commerciaux et informels entre Taïwan et la Chine continentale ont repris à la fin des années 1980.
Source: Avec Sputnik