Le ministre israélien de la Sécurité nationale, Itamar Ben Gvir, a menacé, le lundi 30 janvier, les auteurs des opérations palestiniennes « d’exécution sur la chaise électrique ».
Lors d’une réunion de son parti d’extrême droite Force juive, Ben Gvir a déclaré : « Bientôt, nous appliquerons la loi sur la peine de mort, et ceux qui massacrent les Israéliens doivent être exécutés sur la chaise électrique », rapporte la télévision israélienne Channel 13″.
Et d’ajouter : « Nous allons démolir des maisons et passé d’un quartier à l’autre ».
« J’ai exigé l’imposition d’un couvre-feu dans le quartier d’où venait le danger, et d’aller de porte en porte de saisir les armes. J’ai ordonné le balayage des réseaux sociaux pour identifier et arrêter toute personne portant une arme », a-t-il encore dit.
Dimanche, le bureau de Ben Gvir a annoncé qu’il avait ordonné la démolition de 14 maisons palestiniennes à l’Est d’AlQuds occupée, sous prétexte de constructions non autorisées.
Ben Gvir fait pression pour que la Knesset (parlement) adopte une loi imposant la peine de mort aux détenus palestiniens accusés d’avoir tué des Israéliens.
Les territoires palestiniens connaissent une escalade de la tension, qui s’est intensifiée après le massacre israélien de 9 Palestiniens dans le camp de Jénine, au nord de la Cisjordanie occupée.
Au lendemain de ce massacre, un jeune Palestinien, Kheiri Alqam, a mené une opération dans la colonie de Nabi Yaacoub, tuant 8 Israéliens.