Les chefs d’État et de gouvernement de l’Union européenne, réunis le jeudi 15 décembre en sommet à Bruxelles, ont formellement approuvé l’octroi du statut de candidat à la Bosnie-Herzégovine.
Cette décision, qui entérine un accord trouvé mardi par les ministres des Affaires européennes, marque le début d’un long processus d’adhésion pour ce pays des Balkans de 3,5 millions d’habitants.
Elle intervient plus d’une semaine après un sommet à Tirana pendant lequel l’Union européenne a reconfirmé son attachement au processus d’élargissement en faveur des Balkans occidentaux, qui connaît une nouvelle dynamique dans le contexte de la guerre en Ukraine.
La Commission européenne avait recommandé en octobre aux États membres d’accorder ce statut à ce pays pauvre et instable, confronté à des menaces sécessionnistes.
La Bosnie devra mener d’importantes réformes pour renforcer l’État de droit, la lutte contre la corruption et la criminalité organisée, la gestion des migrations et les droits fondamentaux, ont précisé les États membres.
Sept pays officiellement candidats
Sept pays sont déjà officiellement candidats à une adhésion à l’UE : Turquie (depuis 1999, processus aujourd’hui gelé), Macédoine du Nord (2005), Monténégro (2010), Serbie (2012), Albanie (2014), Ukraine et Moldavie (2022).
Des négociations d’adhésion ont été ouvertes avec la Serbie, le Monténégro, l’Albanie et la Macédoine du Nord.