Le chef-adjoint du Conseil exécutif du Hezbollah, a souligné que « le parti s’acquitte de son devoir de résistance, protège le pays, défend ses intérêts, sert son peuple et préserve ses droits, sa richesse et son indépendance ».
Cheikh Ali Daamouch a déclaré lors du sermon du vendredi, ce 25 novembre : « Dans tout ce que nous faisons, nous ne cherchons pas de gain politique, ni ne voulons s’emparer de la présidence ou d’autres postes de pouvoir, comme certains le pensent, ni imposer un président pour la République. Ce que nous voulons d’abord : c’est que Le Liban reste fort avec sa résistance, son armée et son peuple, affronter l’ennemi sioniste, et ne pas retourner à une période de faiblesse comme le veulent les Etats-Unis. Deuxièmement : que la priorité à ce stade soit de résoudre les crises économiques que les Libanais endurent. Ces deux questions nécessitent une approche réaliste et plus sérieuse de l’échéance de la présidence et des qualités du président ».
Il a souligné que « le Hezbollah veut un président pour tous les Libanais et non pour un groupe spécifique d’entre eux, un président qui rassemble les Libanais, préserve leur unité et la paix civile, protège la souveraineté du pays, rassure la résistance et ne conspire pas contre elle ni ne l’engage pour l’extérieur. »
Cheikh Daamouch a souligné que « le Liban a besoin, à ce stade, de quelqu’un qui se consacre à la gestion de ses crises et à la protection de sa souveraineté et de son indépendance, et non de quelqu’un qui veut se laisser distraire en soulevant des questions controversées ou en ouvrant des dossiers politiques qui n’ont pas de priorité, sachant d’avance qu’il n’y parviendra pas ».
Il a conclu : « Aujourd’hui, face aux séances répétées que l’on voit pour l’élection du président, qui n’ont abouti à aucun résultat décisif, il n’y a pas de voie réaliste menant à l’élection d’un président pour la République qui soit meilleure et plus rapide que le dialogue et l’entente. Raison pour laquelle les forces politiques doivent assumer la responsabilité d’accélérer la réalisation de cette échéance, car les choses dans le pays ne peuvent plus tolérer de vide ».