Un responsable américain a annoncé dimanche 20 novembre que les Etats-Unis travaillaient à la construction d’une infrastructure « intégrée » de défense aérienne et maritime au Moyen-Orient.
« Les États-Unis travaillent maintenant activement à la construction d’une architecture intégrée de défense aérienne et maritime dans cette région », a déclaré Brett McGurk, lors de la conférence de Manama « IISS Manama Dialogue » , ajoutant que son pays s’est concentré sur la « dissuasion des menaces imminentes » dans cette région stratégique riche en ressources énergétiques.
« Quelque chose dont nous parlons depuis longtemps est maintenant mis en œuvre grâce à des partenariats innovants et à de nouvelles technologies », a-t-il ajouté.
Selon l’AFP, ces propos interviennent au moment où Israël et les États-Unis ont accusé l’Iran d’avoir lancé cette semaine une attaque de drones au large d’Oman contre un pétrolier exploité par une société appartenant à un homme d’affaires israélien. Sachant qu’une source iranienne a nié pour la télévision d’état iranienne l’implication de son pays dans cette attaque et accusé « Israël » de l’avoir perpétré, la qualifiant de « mise en scène israélienne exécutée de concert avec certains régimes arabes ».
Depuis Manama, McGurk a prétendu que les forces américaines « ont détecté et dissuadé les menaces imminentes » de l’Iran, confirmant des informations antérieures selon lesquelles la République islamique prévoyait une attaque contre son rival régional, l’Arabie saoudite. Des informations qui ont aussi été démenties par des responsables iraniens.
Le samedi 19 novembre, le secrétaire américain à la Défense Lloyd Austin a déclaré que son pays est capable de déployer une « force écrasante » au Moyen-Orient, soulignant qu’il « envisagera toutes les options nécessaires » au cas où la diplomatie ne parviendrait pas à arrêter le programme nucléaire iranien.
Austin a ajouté : « Le comportement de l’Iran dans le Golfe affecte tout le monde, et ce genre de comportement ne sera pas toléré. Nous avons la capacité de défendre nos intérêts et nos partenaires.
Le jour même, le commandant du Commandement central américain, le général Michael Kurilla, avait annoncé lors de la conférence de Manama qu' »une force navale dirigée par les États-Unis déploiera plus de 100 navires télépilotés dans les eaux du Golfe, d’ici l’an prochain, pour écarter les menaces maritimes».
Source: Divers