Le président ukrainien Zelensky, récitant le scénario écrit par Washington, annonce comme condition pour l’ouverture d’une négociation avec la Russie que celle-ci rétablisse l’intégrité territoriale de l’Ukraine, c’est-à-dire remette dans les mains de Kiev la Crimée et le Donbass habités par des populations russes, paye à Kiev les dommages de guerre et se soumette à un procès international pour crimes de guerre.
En même temps Washington, récitant le rôle de médiateur de paix, déclare vouloir maintenir la porte ouverte aux négociations de paix, alors qu’il continue à alimenter la guerre par de massives fournitures d’armes à Kiev d’une valeur, jusqu’à présent, de 18 milliards de dollars.
En Ukraine le chef de l’Église orthodoxe de Kiev, qui a rompu avec le Patriarcat de Moscou, déclare que celui qui tue les Russes est pardonné et que Vladimir Poutine est l’antéchrist.
Sur cette base est en cours dans toute l’Ukraine une attaque contre les églises des paroisses orthodoxes russes, restées liées au Patriarcat de Moscou, attaque effectuée par des formations armées néo-nazies qui défoncent les portes des églises et tabassent les fidèles.
Alors que tout cela est en cours en Ukraine, un des principaux représentants néo-nazis du bataillon Azov, présenté comme un héros, est en tournée dans les écoles aux États-Unis et reçoit des prix internationaux.
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Par Manlio Dinucci
Sources : Byoblu; traduction Marie-Ange Patrizio ; Réseau international