Le ministre libanais de l’Intérieur, Bassam Mawlawi, a annoncé que la Division de l’Information des Forces de sécurité intérieure (FSI) a réussi au cours de l’année 2022 à arrêter 8 cellules terroristes dans le pays.
Bassam Mawlawi a qualifié la situation sécuritaire au Liban de « très acceptable », soulignant que « les mesures de sécurité se poursuivront, compte tenu des conditions difficiles pour les forces de sécurité et du manque d’électricité pour mener à bien les missions ».
Il a promis aux Libanais de maintenir la sécurité « parce que c’est notre responsabilité et la leur. »
« Malgré toutes les circonstances difficiles depuis un an et deux mois, il n’y a eu aucun problème entre les forces de sécurité et les citoyens », a-t-il précisé.
Et de poursuivre : « Nous avons tenu des élections législatives sans aucun problème de sécurité, il y a un contrôle sécuritaire sérieux pour les camps des personnes déplacées, toutes les agences remplissent leurs devoirs malgré les difficultés économiques et les faibles capacités des forces de sécurité, mais elles font un effort exceptionnel pour maintenir la sécurité, et le taux de criminalité n’a pas augmenté. »
Il a poursuivi : « Nous continuons à travailler avec la Division de l’information pour capturer davantage de réseaux et d’opérations de trafic de drogue. La Division a arrêté 8 cellules terroristes. Nous ne les avons pas annoncées en raison de la sensibilité de la question, pour des raisons de professionnalisme et de confidentialité de l’enquête. »
Dans un communiqué détaillé, la Direction des FSI a précisé que la Division de l’Information a pu mener des opérations qualitatives préventives précises au cours de l’été 2022 qui ont abouti à la surveillance, l’identification et l’arrestation de huit cellules terroristes dans diverses régions libanaises dont les membres appartiennent à l’organisation terroriste Daech.
Selon le communiqué, ces cellules prévoyaient de mener des opérations terroristes visant des centres militaires et de sécurité et divers rassemblements religieux et civils.
Il a précisé que le nombre de détenus dans ces réseaux est d’une trentaine de terroristes, dont la majorité sont de nationalité libanaise, aux côtés d’autres de nationalités, syrienne et palestinienne et un terroriste de nationalité égyptienne. Ils ont tous été déférés devant la justice.
Source: Médias