Le chef de l’État libanais Michel Aoun a quitté, le dimanche 30 octobre, le palais présidentiel au terme de son mandat marqué par la démarcation des frontières maritimes, à partir duquel le Liban a retiré son droit d’exploiter ses richesses pétrolières contre le gré de l’ennemi israélien.
Des milliers de fidèles du chef de l’État, fondateur du Courant patriotique libre (CPL) ont afflué au palais présidentiel sur les hauteurs surplombant Beyrouth, pour l’accompagner jusqu’à son domicile.
«Nous sommes venus escorter le président à la fin de son mandat, pour lui dire que nous sommes avec lui et que poursuivrons la lutte à ses côtés», a affirmé Joumana Nahed, une institutrice, citée par l’AFP.
Brandissant des portraits du président Aoun, 87 ans, habillés pour beaucoup en orange, la couleur du CPL, des milliers de partisans de l’ancien commandant en chef de l’armée ont passé la nuit dans des tentes aux abords du palais de Baabda.
Le mandat de six ans de Michel Aoun s’achève, ce lundi 31 octobre, sans que les députés n’arrivent à élire son successeur en raison de leurs divergences politiques.
Le Parlement s’est déjà réuni à quatre reprises depuis un mois en vain, aucun bloc parlementaire ne dispose d’une claire majorité pour imposer un candidat. La plupart des blocs réclament un candidat consensuel.