Hier jeudi, le secrétaire d’État américain, Anthony Blinken, a déclaré que « les États-Unis étudiaient un certain nombre de mesures de rétorsion, notamment contre l’Arabie saoudite, après la décision de l’OPEP+ de réduire la production de pétrole ».
« En ce qui concerne nos relations ultérieures avec l’Arabie saoudite, nous envisageons un certain nombre de réponses possibles, en consultation avec le Congrès. Nous ne ferons certainement rien qui soit incompatible avec nos intérêts », a ajouté le ministre lors d’une conférence de presse à Lima.
Dans le même contexte, le président du Conseil économique national de la Maison Blanche, Brian Dees, a laissé entendre jeudi que « l’administration du président Joe Biden est en train de consulter le Congrès sur la question de la prédilection commerciale de l’Arabie saoudite concernant les ventes d’armes et le soutien à la défense ».
Les déclarations américaines interviennent après que les pays membres de l’alliance OPEP + se sont mis d’accord, mercredi, de réduire la limite de production collective de deux millions de barils par jour, ce qui est considéré comme la plus grande restriction d’approvisionnement depuis l’accord de 2020, au milieu de l’effondrement historique des prix dû à la pandémie de Corona.
Suite à la décision des producteurs, le président américain Joe Biden a exprimé sa déception face à l’accord, soulignant l’importance de l’approvisionnement énergétique mondial à la lumière de la guerre en Ukraine.
Hier, Biden a déclaré, dans de brèves déclarations aux journalistes à la Maison Blanche, que « son administration envisage des alternatives auxquelles elle pourrait recourir pour réduire les prix du pétrole », soulignant qu' »il existe de nombreuses alternatives ».
En revanche, le Kremlin a estimé, jeudi, que la forte baisse de production par l’ OPEP+ annoncée hier « conduira à la stabilité du marché pétrolier », après que les États-Unis ont accusé l’organisation de « se ranger aux côtés de la Russie » en adoptant d’une telle une décision.
Source: Médias