Bientôt la fin des contes sur les mythiques hackers du Kremlin? Selon certains médias, l’administration Trump envisagerait de mener une série de réformes au sein des services de renseignement des États-Unis.
Le président américain Donald Trump compte charger Stephen Feinberg, chef de l’entreprise d’investissement Cerberus Capital Management, d’analyser l’efficacité des agences de renseignement américaines et d’évaluer la possibilité d’une restructuration de ces dernières, annonce Reuters se référant à des employés actuels et anciens de l’administration présidentielle.
D’après l’agence, la nomination de M. Feinberg n’est pas encore décidée. Pourtant, s’il occupe ce poste, il devra élaborer un programme visant à rationaliser 17 agences dont le budget s’élève à 70 milliards de dollars. Des dizaines de milliers d’employés travaillent dans ces départements.
En particulier, l’administration présidentielle souhaite mener une réforme du bureau du directeur du renseignement national. Créé après les attentats terroristes du 11 septembre 2001, l’organisme est chargé de coordonner les services de renseignement américains.
Pour l’instant, ni la Maison Blanche, ni Cerberus Capital Management n’ont commenté les informations sur la possible nomination de Stephen Feinberg.
M. Feinberg a financé la campagne électorale de Donald Trump et a occupé le poste de conseiller pour les affaires économiques du futur président. Stephen Feinberg n’a pas d’expérience au sein du gouvernement, précise Reuters.
Bien avant son investiture, M. Trump avait déjà des relations tendues avec les agences de renseignement américaines. Ainsi, il a exprimé ses doutes quant à la véracité des rapports sur le soi-disant piratage des sites du Parti démocrate par des hackers russes.
Curieux de connaître les détails des cyberattaques « russes », le ministère russe des Affaires étrangères a demandé aux États-Unis de fournir des informations sur les piratages présumés, ce que Washington s’est bien gardé de faire.
Les responsables américains ont accusé la Russie d’avoir mené des cyberattaques contre les systèmes informatiques d’organisations politiques américaines afin d’influencer les résultats du scrutin. À cet égard, l’administration Obama a imposé des sanctions contre certains individus et entreprises russes.
Moscou a nié les accusations, les qualifiant d’infondées. Le président Donald Trump a promis que les autorités procéderaient à une nouvelle enquête sur ce sujet. Le comité sur le renseignement de la Chambre des représentants des États-Unis s’occupe parallèlement de ce dossier.
Source: Sputnik