Le Club des prisonniers palestiniens a annoncé, ce mardi 4 octobre, le transfert d’urgence à l’hôpital du prisonnier Nasser Abou Hamid, suite à la détérioration très dangereuse de sa santé.
La famille du captif Abou Hamid a déclaré que son fils est en train de mourir dans les geôles de l’occupation, soulignant que « le ministère palestinien des Affaires étrangères n’accorde pas une importance convenable à son cas », rapporte la télévision libanaise AlMayadeen.
La famille a estimé que « la pression doit être accrue sur le gouvernement d’occupation pour qu’il se plie face au droit humanitaire et libère Nasser Abou Hamid afin que sa mère puisse le voir dans ses derniers jours et que son esprit de résistance puisse remonter vers son créateur en paix ».
La famille a annoncé qu’elle avait décidé d’intensifier la campagne populaire pour la libération de Nasser, notamment en installant une tente de solidarité sur le rond-point du martyr Yasser Arafat dans le centre de Ramallah.
Rappelons que le prisonnier, Nasser Abou Hamid, souffre d’un cancer du poumon depuis près d’un an et, en raison des atermoiements des autorités d’occupation dans la réalisation des examens médicaux et de la fourniture des traitements nécessaires, son état s’est considérablement détérioré et il est tombé dans le coma pendant plusieurs jours avant de débuter la chimiothérapie, mais il a atteint un stade « sans espoir de guérison ».
Les forces d’occupation a arrêté Nasser Aou Hamid pour la première fois alors qu’il n’avait que 11 ans, suivi de 4 arrestations, dont la plus récente remonte à 2002.
Il a été accusé d’avoir participé à une opération qui a couté la vie à 7 colons. Les forces d’occupation l’ont condamné à 7 peines à perpétuité et à 50 ans.
Les autorités d’occupation ont démoli la maison de la famille d’Abou Hamid à cinq reprises et ont interdit à sa mère de lui rendre visite pendant plusieurs années.
Nasser est l’un des quatre frères tous emprisonnés dans les geôles de l’occupation et condamnés à des perpétuités, en plus de leur frère, le martyr Abdel Moneim Abou Hamid.