Le Mufti de la République libanaise Cheikh Abdul Latif Derian a affirmé mercredi que le Liban « se dirigerait vers le pire si un nouveau gouvernement n’est pas formé ».
S’exprimant à l’occasion de la première commémoration annuelle de la mort du chef du Conseil suprême islamique chiite Cheikh Abd al-Amir Qabalan, Cheikh Abdul Latif Derian a noté : « Quand on parle de l’unité, nous parlons de Son Eminence Imam Abd al-Amir Qabalan. Et quand on parle d’unité islamique, on parle aussi de Son Eminence, l’Imam Abd al-Amir Qabalan. Lui, que Dieu Tout-Puissant ait pitié de lui, il avait accumulé les objectifs intellectuels atteints par ses prédécesseurs bien connus, l’Imam disparu, Son Eminence Musa al-Sadr, et l’imam érudit et le juriste remanié, Muhammad Mahdi Shams al-Din ».
Il a souligné : « Encourager positivement la mise sur pied d’un nouveau cabinet aide le Premier ministre désigné à former un gouvernement, et au blocage, dont les conséquences seront négatives pour tout le monde, sans exceptions » ajoutant « la formation d’un nouveau gouvernement est une revendication de tous les Libanais, et si un nouveau gouvernement n’est pas formé, nous craignons une situation pire que celle dans laquelle nous nous trouvons, notamment à l’approche de l’échéance présidentielle » .
Le mufti de la République a appelé les forces politiques à « soutenir » le gouvernement sortant qui tente de trouver des solutions aux crises qui frappent le pays, même si certaines positions compliquent les choses ».
Et d’indiquer : « Si nous ne parvenons pas à former un nouveau gouvernement, qu’en sera-t-il de l’élection d’un nouveau président ? »
Et de conclure: »L’entente et le consensus sont requis afin que l’élection présidentielle ait lieu » notant que « la vacance serait catastrophique pour le Liban .Ce qui a eu lieu dans le passé ne doit pas se reproduire ».
Source: AlManar