La cérémonie d’ouverture des exercices stratégiques «Vostok 2022» s’est déroulée le 31 août sur un champ de tir militaire dans le kraï du Primorié.
La Russie organise des exercices de ce type tous les ans, les districts militaires du pays se relayant chaque année pour les accueillir.
Cette année, 13 nations étrangères (l’Azerbaïdjan, l’Algérie, l’Arménie, la Biélorussie, la Chine, l’Inde, le Kazakhstan, le Kirghizstan, le Laos, la Mongolie, le Nicaragua, la Syrie et le Tadjikistan) ont accepté l’invitation de Moscou à envoyer des troupes pour participer à la partie manœuvres des exercices ou des observateurs militaires.
Comme le rapporte l’agence TASS, ils sont plus de 50 000 militaires à y prendre part et ces exercices dureront jusqu’au 7 septembre.
Le vice-ministre russe de la Défense, Yunus-Bek Yevkurov a déclaré lors de la cérémonie que la large participation et l’ampleur de l’exercice le rendaient exceptionnel et démontraient «le rôle et l’importance accrus de l’entraînement conjoint [des] forces armées».
Les responsables des autres délégations ont souligné dans leurs discours que l’événement était de nature strictement défensive.
De leur côté, les Etats-Unis ont publiquement exprimé leur inquiétude quant à cet événement.
Lors de son briefing quotidien le 31 août, la porte-parole de la Maison Blanche Karine Jean-Pierre a déclaré que Washington émettait des réserves sur «tout pays s’exerçant avec la Russie alors que celle-ci mène une guerre brutale et non provoquée contre l’Ukraine».
Interrogée à ce sujet, elle a refusé de dire si les Etats-Unis exerceraient des représailles contre les participants – notamment l’Inde – pour avoir envoyé ses troupes en Russie.
Source: Avec RT