La Turquie a multiplié ses frappes dans le nord syrien ces derniers jours.
Deux civils ont été tués et plusieurs autres blessés, dont deux enfants et deux femmes, dont certains dans un état critique, par un missile tiré ce mercredi 24 août depuis un drone turc au centre du district de Tal Refaat, au nord d’Alep.
Des sources locales ont indiqué pour la télévision Al-Mayadeen a que le missile a été largué par l’appareil lors d’un rassemblement de civils dans le centre de la ville. Le raid a causé des dommages matériels à des magasins, des maisons et des voitures.
Il y a quelques jours, selon al-Mayadeen, « un drone turc a visé une usine d’éponges dans le village de Shamuka, à l’ouest de Hassaké », faisant des victimes.
Auparavant, l’aviation d’occupation turque avait bombardé certaines zones de la province nord d’Alep, tuant 3 soldats syriens et en blessant 6 autres blessés.
En même temps, la milice pro turque de l’Armée nationale pilonnait à d’artillerie plusieurs reprises des villages et des villes de Tal Tamr et Abou Raseyn, au nord-ouest de Hassaké, avec des tirs et de missiles.
Des sources d’al-Mayadeen ont indiqué que le bombardement « a causé la mort d’une personne et blessé 5 autres, en plus d’importants dégâts matériels », notant que le bombardement a visé environ 10 villages et provoqué une nouvelle vague de déplacement de la population.
Dans ce contexte, le ministre syrien de la Défense, le général Ali Mahmoud Abbas, a souligné la nécessité de mettre fin aux « occupations américaine et turque » en Syrie, et de pouvoir investir les ressources du pays, qui sont pillées et volées.
Plus tôt, le ministre syrien des Affaires étrangères, Faysal al-Meqdad, a déclaré que « le travail de la Turquie pour établir des zones de sécurité sur le territoire syrien la mettrait en conflit avec Damas », notant que son pays s’oppose à « toute intervention turque sur le territoire syrien pour établir des zones de sécurité ».
Source: Médias