Le ministre iranien des Affaires étrangères, qui s’est rendu au Mali a assisté, le mardi 23 août, à la première réunion de la Commission mixte de coopération entre l’Iran et le Mali au cours de laquelle diverses questions ont été examinées par les deux parties.
À la tête d’une délégation politique et économique de haut rang, le haut diplomate iranien est arrivé mardi matin à Bamako, capitale malienne. À son arrivée, Hossein Amir-Abdollahian a été accueilli par le ministre malien des Affaires étrangères Abdoulaye Diop.
Exprimant sa satisfaction quant à la tenue de la première réunion officielle de la commission mixte des deux pays à Bamako dont les préparatifs étaient à l’ordre du jour des deux pays depuis six mois, Hossein Amir-Abdollahian a indiqué que la tenue régulière et continue des réunions de la commission mixte et l’augmentation des échanges de délégations techniques, économiques et politiques entre les deux pays conduiraient au développement tous azimuts et à l’approfondissement de la coopération bilatérale.
Il convient de noter que lors de la précédente visite du ministre malien des Affaires étrangères à Téhéran, les deux parties ont discuté de la formation d’une commission mixte pour approfondir la coopération bilatérale dans les domaines de la science, de la technologie, de l’industrie, du commerce, du tourisme, de la santé et de divers sujets d’intérêt commun.
Évoquant la présence active des institutions iraniennes au Mali, dont le Centre médical de la Société du Croissant-Rouge iranien, le chef de la diplomatie iranienne a décrit la formation de la commission mixte comme un mécanisme approprié pour accroître le niveau des échanges commerciaux entre les deux pays avant de souligner la grande volonté de l’Iran de poursuivre et de développer des relations et une coopération tous azimuts avec le Mali.
Le ministre des Affaires étrangères a souligné l’importance des voyages mutuels des responsables des deux pays pour l’expansion des relations bilatérales et a mis l’accent sur le statut de l’Afrique dans la politique étrangère du gouvernement iranien.
Amir-Abdollahian a évoqué la position privilégiée de l’Iran, qui fait partie des dix premiers pays au monde dans les domaines de la technologie, de l’industrie, de la défense, de la santé, de la médecine et ainsi de suite, et a ajouté que l’Iran était prêt à partager ses expériences dans les domaines susmentionnés avec le Mali.
Ailleurs dans ses remarques, Amir-Abdollahian a exprimé l’intérêt particulier de l’Iran pour le transfert de la science et des technologies iraniennes vers le continent africain, comme en témoigne l’établissement de la première succursale du Centre technologique iranien au Kenya, et a fait état de la volonté de l’Iran d’établir sa deuxième succursale à Bamako.
Pour sa part, Abdoulaye Diop a exprimé l’espoir d’organiser une exposition technologique avec la participation d’entreprises iraniennes basées sur le savoir.
Affirmant que le président iranien a un engagement envers l’Afrique, le ministre malien des Affaires étrangères a déclaré : « De nombreux pays s’intéressent à l’Afrique pour leurs propres intérêts, mais le choix de l’Iran est différent. Le choix de l’Iran n’est pas à des fins politiques ou ceux de suprématisme, et il recherche les intérêts des Africains. »
Il a également appelé à l’expansion de la coopération Iran-Mali dans différents domaines, notamment l’agriculture, l’industrie, l’énergie et le pétrole avant de remercier l’Iran d’avoir fait don au Mali de vaccins Covid-19 de fabrication iranienne.
Source: Avec PressTV