Le Ministère de la Défense de la Fédération de Russie a publié un rapport officiel sur son site internet le 4 août 2022 à 15h45, concernant l’analyse des documents relatifs aux activités militaires et biologiques américaines en Ukraine, documents saisis par les forces russes durant l’opération militaire spéciale qui a cours en Ukraine.
Dans le cadre de ce rapport il est mentionné le déroulé de l’assassinat de l’ex-président du Venezuela Hugo Chavez, par empoisonnement lié aux activités biologiques militaires américains.
Voici un extrait du rapport.
Le 18 juillet 2022, le président de la République du Venezuela, Nicolas Maduro, a déclaré publiquement l’implication des États-Unis dans l’assassinat de l’ancien chef d’État Hugo Chávez.
Selon les informations dont dispose le Venezuela, les services de renseignement américains travaillent depuis 2002 sur les moyens possibles d’éliminer le dirigeant vénézuélien, qui a mené une politique anti-américaine active. De nombreuses tentatives d’assassinat impliquant des membres de l’ambassade des États-Unis à Caracas ont été découvertes et déjouées.
En violation du droit international, les États-Unis ont participé au développement de médicaments qui, lorsqu’ils sont administrés à court terme, provoquent des maladies chroniques et développent diverses formes de cancer. Selon la partie vénézuélienne, un médicament similaire a été utilisé pour empoisonner Hugo Chávez par Claudia Díaz, une membre de l’entourage présidentiel. Elle a fui le Venezuela avec l’aide des services de renseignement américains et a ensuite été renvoyée aux États-Unis pour éviter toute publicité éventuelle sur les détails de sa coopération avec les services de renseignement américains.
Le lien de causalité entre la mort du dirigeant vénézuélien et le développement d’armes biologiques est confirmé par les preuves médico-légales et le témoignage des médecins cubains qui ont traité Chavez sur l’évolution atypique de la maladie et sa résistance à l’utilisation de médicaments.
Grâce à une opération militaire spéciale, les menaces que représentent les bio-objets américains ont attiré l’attention de nombreuses organisations internationales et gouvernementales.
Des manifestations de masse contre les biolaboratoires financés par le Pentagone ont eu lieu dans un certain nombre de pays du monde. Les organisations de la société civile de l’Union économique eurasienne ont adopté une résolution visant à fermer ces biosites.
Dans ce contexte, nous constatons déjà un changement dans l’approche du travail de l’armée américaine dans le domaine biologique dans d’autres pays. Par exemple, les États dans lesquels les États-Unis mènent des recherches à double objectif ont été invités à signer une déclaration collective de coopération avec les États-Unis dans le seul but de « … renforcer la sécurité sanitaire mondiale et réduire l’impact des maladies infectieuses sur les populations… ». C’est le mot « global » et le reste du texte qui attirent l’attention : « dirigé par les États-Unis ».
Toutefois, des fonds supplémentaires seront disponibles par le biais du programme de réduction des risques biologiques pour les pays fidèles à l’initiative américaine.
Le Ministre de la Défense de la Fédération de Russie continuera à analyser les preuves documentaires de la mise en œuvre du programme américain d’armes biologiques en Ukraine et vous tiendra informé des résultats.
Sources : Soleil Verseau ; Réseau international