Le secrétaire général adjoint du Hezbollah, Cheikh Naïm Qassem, a confirmé, le samedi 30 juillet, que « les atermoiements dans le dossier des richesses pétrolières du Liban ne décourageront pas la résistance à accomplir son devoir ».
Cheikh Qassem a souligné que « l’Israélien n’a d’autre choix que de reconnaître la richesse du Liban, et l’Américain n’a d’autre choix que de lever son veto sur l’exploration et l’extraction du gaz par les compagnies pétrolières. »
Le secrétaire général adjoint du Hezbollah a indiqué que « les réponses à la demande libanaise doivent être présentées le plus rapidement possible, et dans le délai imparti ».
Pour sa part, le président du Parlement libanais, Nabih Berri, a plutôt souligné qu' »il n’y a pas de concession ni de marchandage sur les droits du Liban ».
Berri a souligné que « les trois drones, qui ont été menées par la résistance au-dessus du gisement contesté de Karish, ont contribué à faire avancer le dossier de la démarcation de la frontière ».
Selon le site israélien Walla, l’administration du président américain Joe Biden et le gouvernement d’occupation israélien espèrent que la visite de l’envoyé US, Amos Hochstein, ce dimanche à Beyrouth, débouchera sur une percée vers un accord, sur fond de menaces proférées par le secrétaire général du Hezbollah, Hassan Nasrallah.
Sayed Hassan Nasrallah a mis en garde l’entité sioniste contre l’imminence d’une confrontation, au cas où elle ne lève pas avant le mois de septembre son blocus sur le droit du Liban d’extraire ses richesses pétrolières.
« Il n’y aura pas d’extraction de pétrole dans toute l’entité israélienne si le Liban ne prend pas son droit. La riposte de la résistance ira au-delà du champ contesté de Karish ».
Source: Traduit à partir d'AlMayadeen