Un traité belgo-iranien controversé, permettant aux deux pays le transfèrement mutuel de personnes condamnées, a été approuvé le mercredi 6 juillet par une commission du Parlement belge grâce au soutien des élus de la majorité, ont indiqué des députés à l’AFP.
Pour entrer en vigueur, le texte doit désormais être soumis à la Chambre en séance plénière, peut-être dès ce jeudi, selon ces sources.
Ce traité a été vivement dénoncé par des opposants iraniens en exil, qui y voient la porte ouverte à la remise à Téhéran du diplomate iranien, Assadollah Assadi, condamné en 2021 en Belgique à 20 ans de prison.
Le traité belgo-iranien sur le transfèrement de personnes condamnées, signé le 11 mars à Bruxelles entre les deux pays, a été soumis la semaine dernière aux députés belges par le gouvernement, qui a souhaité sa ratification en urgence.
Le texte, débattu depuis mardi, a été approuvé mercredi à la mi-journée à une large majorité à la commission des Relations extérieures de la Chambre (17 membres habilités à voter).
Selon des sources parlementaires concordantes, il n’y a eu que trois votes contre, tous dans les rangs des nationalistes flamands de la N-VA, trois abstentions (également dans l’opposition), tandis qu’un député écologiste était absent au moment du scrutin.
Rappelons que l’Iran détient un Belge, arrêté depuis le 24 février, pour «délit d’espionnage».