La communauté internationale devrait explorer toutes les options pour atténuer la pression russe sur les approvisionnements énergétiques qui a fait grimper les prix, y compris des pourparlers avec des pays producteurs comme l’Iran et le Venezuela, a déclaré le lundi 27 juin un responsable français, cité par les médias israéliens.
Le Venezuela est sous le coup de sanctions pétrolières américaines depuis 2019 et pourrait réacheminer le brut si ces restrictions étaient levées.
Les pourparlers indirects entre l’Iran et les États-Unis pour relancer un accord nucléaire qui pourrait entraîner la levée des sanctions contre Téhéran et la reprise de ses exportations de pétrole sont suspendus depuis mars, mais devraient reprendre prochainement à Doha.
« Il y a des ressources ailleurs qui doivent être explorées », a déclaré un responsable français en marge d’un sommet du G7 en Allemagne, interrogé sur la manière de réduire les prix élevés du pétrole.
La question en suspens entre l’Iran et les États-Unis n’est plus liée au dossier nucléaire mais aux sanctions américaines contre le ‘terrorisme’, a-t-il dit.
« Il y a donc un problème qui doit être dénoué le cas échéant… pour remettre le pétrole iranien sur le marché », a déclaré le responsable aux journalistes, s’exprimant sous le couvert de l’anonymat.
« Nous avons du pétrole vénézuélien qui doit également revenir sur le marché. »
Le responsable a appelé à une augmentation temporaire de la production des pays producteurs de pétrole et a déclaré qu’il y aurait un effort pour essayer de les convaincre de le faire.
La France souhaite qu’un mécanisme prévu pour plafonner le prix du pétrole soit aussi large que possible et ne se limite pas à la production russe, ce qui, selon le responsable, pourrait manquer d’efficacité compte tenu de la dynamique de l’offre et de la demande.