Le directeur général de la Khuzestan Steel Industries Company, Amin Ebrahimi, a annoncé ce lundi 27 juin, que « les trois entreprises sidérurgiques d’Ispahan, du Khouzistan et d’Hormozgan ont fait l’objet d’une cyberattaque ».
Ebrahimi a expliqué pour l’agence iranienne Fars news : « Cette attaque n’a laissé aucun dommage sur les lignes de production. Les experts effectuent des opérations de maintenance pour résoudre les problèmes du système qui ont résulté de cette attaque. »
Selon lui, les choses retourneront à la normale en fin de la journée.
Il a souligné que la déclaration en circulation attribuée à l’entreprise concernant l’arrêt de travail de l’entreprise est mensongère.
En avril dernier, le Centre pour la protection de la production et de l’échange d’informations IFTA de la présidence de la République iranienne a annoncé avoir déjoué une cyberattaque visant les infrastructures du pays.
Le centre a indiqué que « des pirates ont tenté d’exploiter une vulnérabilité de sécurité dans un système logiciel fréquemment utilisé par les institutions gouvernementales pour voler leurs données d’infrastructure », ajoutant qu' »ils ont réussi à influencer initialement 100 sites Web, mais la tentative a échoué grâce aux mesures prises par le centre en temps opportun ».
« Aucune information n’a été volée », a-t-il assuré, indiquant que la source de ces attaques était les Pays-Bas, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis.
Fin octobre 2021, ce sont des stations-service qui avaient subi une cyberattaque. Le chef de l’Organisation de la défense civile en Iran, le général de brigade Gholam Reza Jalali, a déclaré : « La cyberattaque a été menée par un pays étranger, et par les Américains et les sionistes », selon les analyses de renseignement réalisées.
Après cet incident, le journal israélien Maariv avait déclaré que « les Iraniens ont piraté les serveurs d’une société israélienne pour créer et stocker les sites ». Ce qui selon le journal « a conduit à la fuite d’énormes informations de plusieurs entreprises, y compris les données personnelles de milliers de leurs utilisateurs ».
Source: Divers