Le sommet du G7 en fin de semaine en Allemagne débouchera sur « un ensemble de propositions concrètes pour augmenter la pression sur la Russie et montrer notre soutien collectif à l’Ukraine », a déclaré le mercredi 22 juin un haut responsable de la Maison Blanche, cité par l’AFP.
Il n’a pas toutefois donné de détails sur ce que seraient ces mesures, après que les Occidentaux ont déjà multiplié les annonces de sanctions contre la Russie.
La même source a par ailleurs indiqué que le sujet de l’énergie, dont le coût explose dans le monde, serait « au cœur des discussions » entre les dirigeants des Etats-Unis, de l’Allemagne, de la France, du Canada, de l’Italie, du Japon et du Royaume-Uni lors de ce sommet.
Les sept chefs d’Etat et de gouvernement « voient un ensemble de défis communs en termes de coût de la vie pour leurs populations » et plus largement dans le monde, notamment en matière d’énergie et d’alimentation, a indiqué ce haut responsable, qui n’a pas voulu être nommé.
Il s’exprimait lors d’une conférence de presse consacrée à la participation du président américain Joe Biden à ce sommet du G7 ainsi qu’à un sommet de l’Otan qui se tiendra dans la foulée, en Espagne.
La Maison Blanche a souligné que le président ukrainien Volodymyr Zelensky interviendrait, virtuellement, lors de ces deux rendez-vous.
La Chine dans le viseur
Pour ce qui concerne l’Otan, une haute responsable de l’exécutif américain a elle insisté sur le fait que l’alliance de défense occidentale présenterait à Madrid un nouveau « concept stratégique » qui « mentionnera les défis posés par la Chine ». « Ce sera la première fois », a-t-elle indiqué.
Pékin sera aussi dans le viseur du G7, qui se penchera sur les pratiques jugées toujours « plus agressives » de la Chine en matière économique et commerciale.
La Maison Blanche a aussi évoqué le lancement, lors du G7, d’un « partenariat dans les infrastructures » à destination des pays moins développés, censé être une réponse aux lourds investissements chinois partout dans le monde.
Les membres du G7 ont d’ailleurs invité l’Argentine, l’Inde, l’Indonésie, le Sénégal et l’Afrique du sud à se joindre à leur sommet en Espagne.
Sur le plan de la défense, la haute responsable de la Maison Blanche n’a pas indiqué si Joe Biden profiterait de la réunion de l’Otan pour voir en tête-à-tête son homologue turc Recep Tayipp Erdogan, qui menace de bloquer l’adhésion à l’alliance de la Finlande et de la Suède.
Les Etats-Unis restent toutefois « optimistes » sur la possibilité de trouver un consensus avec Ankara.