Le général israélien, Amos Yadlin, un réserviste des forces d’occupation, a évoqué le samedi 18 juin des fronts dangereux lors la confrontation avec l’Iran et le Hezbollah.
Dans une interview avec Channel 12, Yadlin a fait état de la confusion d’Israël concernant le dossier nucléaire de l’Iran, affirmant que « la confrontation devrait nous inquiéter sur divers fronts importants ».
Le premier front, selon Yadlin, est « le front nucléaire de l’Iran qui enrichit son uranium à hauteur de 60% », regrettant que « nous sommes dans une situation où nous ne savons pas quelle politique choisir ».
Yadlin s’est interrogé: « Devrions-nous soutenir le retour de l’Iran à l’accord, qui limitera son développement nucléaire, mais lui donnera en échange beaucoup d’argent; ou devrions-nous soutenir son non-retour à l’accord, qui est la politique officielle d’Israël ? Mais que ferons-nous, si l’Iran enrichit à 90% ou se retire du Traité de non-prolifération nucléaire ? ».
Le site américain Al-Monitor a dans ce contexte publié un article de l’écrivain et analyste israélien Ben Caspit, dans lequel il évoque « la division qui règne parmi les dirigeants de l’occupation israélienne concernant l’accord sur le nucléaire iranien ».
Selon Caspit, « les responsables de l’occupation ne parviennent pas à s’entendre si la relance de l’accord est dans leur intérêt ou pas ».
L’analyste des affaires militaires israéliennes, Amir Bohbot, a pour sa part exprimé sa crainte « qu’Israël reste seul dans la bataille contre l’Iran, attribuant cela à l’absence d’une option militaire américaine fiable d’attaquer l’Iran ».
La précision des missiles du Hezbollah
Le général de division Amos Yadlin a en outre indiqué que « la deuxième question préoccupante, à laquelle ils n’avaient pas suffisamment prêté d’attention en Israël, est la question du projet des missiles de précision du Hezbollah. Cela sera le deuxième front de confrontation, et la Syrie qui est le troisième front ».
Yadlin a ajouté : « J’ai suivi la politique intérieure et vers où se dirige Israël. Nous faisons face à de grands défis vers la fin de l’année, à savoir l’Iran et le Hezbollah. Il y a des choses très importantes, et il n’y a pas de droite ni de gauche concernant un Iran nucléaire, ou le Hezbollah ».
En février dernier, le secrétaire général du Hezbollah, Sayed Hassan Nasrallah, avait affirmé que « la résistance est désormais capable de convertir les milliers de missiles qu’il détient en missiles de précision ».
« Nous transformons nos missiles en missiles de précision depuis des années », a affirmé Sayed Nasrallah à l’adresse des forces d’occupation qui sont à la recherche des missiles de précision : « Cherchez autant que vous voulez, nous vous attendons ».
Source: Traduit à partir d'AlMayadeen